Les Musel Pikes, du fond du gouffre à l’espoir des playoffs

Au bord du précipice en fin de première partie de saison, les Musel Pikes sont à une victoire des playoffs. Une renaissance qui porte à la fois la patte d’un nouveau coach, Milan Skobalj, et de deux Américains, M Pwono et William Christmas, venus renforcer l’équipe à la trêve. Plongée avec les brochets de la Total League, l’équipe de cette seconde partie de saison.

C’est l’équipe du moment ! Les Musel Pikes, au bord du gouffre à l’issue de la phase aller et souvent bons derniers, se sont métamorphosés au retour de la trêve. Et à l’heure où nous écrivons ces lignes, après sept victoires en huit matchs, leur destin est entre leurs mains : s’ils battent Contern lors de l’ultime journée de saison régulière, ils seront alors la 8e équipe à s’envoler pour les playoffs ! Impensable il y a encore quelques semaines… Ces rebondissements et volte-face sont le sel et la beauté du sport, et c’est qui nous fait vibrer chez Mental!

Des idées qui passent

Mais alors, comment un club moribond, en pleine sinistrose, a pu à ce point changer la donne au cours d’une même saison ?

Il y a tout d’abord eu un premier déclic avec un nouveau coach au mois de novembre, quand Milan Skobalj a remplacé John Dieckelman sur le banc. « Milan Skobalj et le schéma qu’il nous propose fonctionnent bien pour l’instant. Il parvient à nous transmettre ses idées et ça paye. On s’améliore match après match, on joue davantage », déclarait le capitaine Jean Kox à Mental! lorsque l’équipe commençait à doucement sortir la tête de l’eau. Mais c’est surtout l’arrivée des deux Américains M Pwono et William Christmas à la trêve qui a complètement transfiguré le visage des Pikes, et cela s’est vite ressenti sur les résultats. « Christmas est l’ailier dont on avait besoin pour créer et ouvrir le jeu. On a attendu un moment pour qu’il puisse officiellement jouer et on en profite enfin. M Pwono est déjà connu dans le pays… Tu peux le lancer dans n’importe quel match et il performe, il s’adapte. Il impose sa stature dans le jeu, il est fort en un contre un », confiait encore Jean Kox sur ses deux nouveaux coéquipiers.

William Christmas survole les débats

La révélation de cette équipe, c’est vraiment William Christmas. L’Américain, ancien joueur du club universitaire de Cal Poly Pomona, a très vite pesé de tout son talent sur le jeu de sa nouvelle équipe, jusqu’à quasiment atteindre une moyenne de 30 points par match, s’offrant régulièrement quelques beaux double-double. Il y a des rencontres où l’ailier survole littéralement les débats, comme celle contre Esch fin janvier où il marque 35 points et, comme si cela ne suffisait pas, inscrit le shoot longue distance décisif qui permet aux siens de l’emporter. À ce moment-là déjà, William Christmas semblait proche de l’équilibre parfait dans ses déclarations, entre humilité et ambition sans limites : « L’objectif de la seconde partie de saison est simplement pour moi de m’améliorer tous les jours et de faire de petits pas en avant en tant que basketteur. En ce qui concerne l’équipe, nous aimerions participer aux playoffs et nous maintenir dans la Luxembourg Basketball League by TotalEnergies. Mais pas seulement ; si nous pouvons surprendre certaines équipes en playoffs et tout remporter, on le fera. Gagner et s’améliorer est toujours le but ultime, dans tout ce que je fais et dans tout ce que fait l’équipe. »

Comme dit plus haut, au moment où ce numéro de Mental! est bouclé, les Musel Pikes sont à une victoire des playoffs. Qui aurait imaginé en première partie de saison une remontée de courant aussi folle de la part des brochets ? Vive le basket, et vive la Total Energies League !

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