Divorce quasiment acté entre Renault et Nissan

L’alliance entre le constructeur français et le japonais touche presque à sa fin avec la réduction (de 43 à 15%) de la participation de Renault au capital du nippon.

Après plus de 20 ans de partenariat, Renault et Nissan sont en plein divorce depuis 2020. Dernière étape dans la séparation entre les deux constructeurs, la réduction de la participation de Renault dans Nissan, qui passe de 43 à 15% des parts. Les conseils d’administration des deux entités doivent se tenir cette semaine.

Cette alliance avait permis à Renault et Nissan de devenir l’un des plus grands constructeurs automobiles au monde, avec une présence mondiale et une gamme de produits variés. Cependant, les tensions ont commencé à surgir au fil des années, notamment à la suite de la arrestation en 2018 de Carlos Ghosn, l’ancien PDG de l’alliance, pour des accusations de malversations financières.

L’alliance s’est effritée au fil du temps, et les deux entreprises ont finalement annoncé en 2019 leur intention de se séparer. La transition a été compliquée en raison de la pandémie de COVID-19, mais les deux entreprises ont finalement finalisé leur séparation en 2020.

Depuis la fin de l’alliance, Renault et Nissan ont chacun poursuivi leur propre stratégie de développement. Renault a lancé de nouveaux modèles de voitures électriques et s’est concentré sur le développement de sa gamme de produits. Nissan, quant à lui, a poursuivi son engagement en faveur de la mobilité durable et a continué à développer sa gamme de véhicules électriques.

Bien que la fin de l’alliance Renault-Nissan ait été marquante, elle a également permis aux deux entreprises de se concentrer sur leurs propres stratégies de développement et d’innovation. Cela a donné lieu à de nouvelles opportunités pour les deux entreprises, et il sera intéressant de voir comment elles évolueront dans les années à venir.

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