L’ONU appelle Israël à renoncer aux armes nucléaires

L’Assemblée générale des Nations Unies a affirmé qu’Israël devait renoncer à ses armes nucléaires lors d’un vote de 149 contre 6 mercredi.

Ceux qui se sont opposés à la résolution étaient : le Canada, Israël, la Micronésie, les Palaos et les États-Unis. Le Libéria, qui avait été absent du vote en octobre, a changé de position et s’est opposé au texte. 26 autres pays, dont l’Inde et de nombreux États européens, se sont abstenus de voter la résolution qui fait partie d’un ensemble annuel de plus de 15 textes anti-israéliens et pro-palestiniens approuvés par l’AGNU. Israël est le seul pays soumis à autant de résolutions.

L’État juif est considéré comme le seul des neuf pays à posséder des armes nucléaires et le seul dans la région, même s’il n’a jamais admis avoir un tel arsenal. La résolution suppose qu’Israël possède de telles armes. Il appelle Israël à « ne pas développer, produire, tester ou acquérir des armes nucléaires » et à « renoncer à la possession d’armes nucléaires ».
La résolution a également appelé Israël à adhérer au traité de non-prolifération des armes nucléaires et à placer « toutes ses installations nucléaires sous des garanties internationales complètes sur l’énergie atomique ». Israël, ainsi que l’Inde, le Pakistan et le Soudan du Sud n’ont pas signé le traité.
La résolution a été présentée par l’Autorité palestinienne et 20 pays, dont les alliés d’Israël au Moyen-Orient tels que l’Égypte, la Jordanie, Bahreïn, le Maroc, le Soudan et les Émirats arabes unis.
Il a été voté juste au moment où l’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU Gilad Erdan et son homologue émirati dirigent une mission conjointe d’ambassadeurs auprès de l’ONU en visite dans l’État juif. La résolution elle-même faisait partie d’une série de dizaines de textes qui traitent de la question des armes nucléaires et de la prolifération nucléaire, dans lesquels Israël s’est parfois opposé ou s’est abstenu. Il a été le seul pays à voter contre une résolution appelant à la création d’une zone dénucléarisée au Moyen-Orient, un texte qui a reçu le soutien de 175 des 193 nations de l’ONU.

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