Loïk le Priol, militant d’extrême-droite, est le principal suspect du meurtre de l’ancien rugbyman Federico Martin Aramburu, samedi dernier en plein Paris. Il vient d’être arrêté en Hongrie et devrait rapidement être remis aux autorités françaises.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 mars, en plein Paris. L’ancien international de rugby argentin, Federico Martin Aramburu, qui a notamment joué à Biarritz, Dax ou Peprignan, est de sortie avec des amis. Il doit assister le lendemain soir au match du tournoi des six nations qui oppose la France et l’Angleterre au Stade de France.
Vers 6h du matin, au bar Le Marbillon, boulevard Saint-Germain, une bagarre éclate entre deux groupes. Dans l’un deux, Federico Martin Aramburu, dans l’autre, Loïk Le Priol, ex-militaire, militant d’extrême-droite et membre du GUD. Le videur de l’établissement met fin à l’échauffourée, qui reprendra quelques minutes plus tard à l’extérieur. Les deux groupes finissent pas se séparer, les choses auraient pu en rester là…
Mais alors que l’ancien rugbyman rejoint son hôtel à pied avec un ami, une jeep s’arrête à sa hauteur. Des coups de feu sont tirés et ne touchent personne. Mais un homme descend du véhicule et tire à six reprises sur la victime, qui décèdera sur place.
Depuis, Loïk le Priol est considéré comme le principal suspect des coups de feu mortel et un mandat d’arrêt européen avait été délivré contre lui. La conductrice de 24 ans de la Jeep était déjà mise en examen pour complicité d’assassinat. Dans la nuit de mardi à mercredi, Loïc le Priol a finalement été arrêté par la police hongroise, à la frontière avec l’Ukraine. Il devrait être remis aux autorités françaises dans les prochains jours. Un troisième et dernier suspect a également été arrêté à Sablé-sur-Sarthe ce mercredi.
Depuis la mort de Federico Martin Aramburu, de nombreux hommages lui sont rendus dans le monde du rugby et au-delà.
