L’opposition tunisienne, menée par le Front de salut national, a annoncé qu’elle boycotterait les élections législatives au mois de décembre.
En Tunisie, l’opposition ne participera pas aux élections législatives en décembre prochain, censées remplacer le Parlement dissous. C’est ce qu’a annoncé le Front de salut national (FSN), la coalition de partis d’opposition dont fait partie la formation d’inspiration islamiste Ennahda.
Le chef du FSN, Ahmed Néjib Chebbi, accuse le président Kaïs Saïed de s’être accaparé de « la rédaction d’une nouvelle loi électorale » afin de favoriser un scrutin qui s’inscrit « dans le cadre d’un coup d’Etat contre la légitimité constitutionnelle ». Le gouvernement avait été limogé le 25 juillet 2021 et le président s’était arrogé les pleins pouvoirs dans la foulée, mettant à mal la jeune démocratie tunisienne post printemps arabe.
