Les jeunes verts mettent l’accent sur la santé mentale

Lors d’une conférence de presse, les jeunes verts ont affirmé vouloir faire de la santé mentale une priorité. Et proposent quelques axes de travail et de réflexion.

Les jeunes verts ont décidé de monter au créneau pour défendre un sujet qui leur est particulièrement cher et dont ils voudraient faire une priorité : la santé mentale. En préambule, ces derniers ont commencé par critiquer les retards accumulés en la matière selon eux et le manque de volonté politique concernant cette question :

« La santé mentale n’a malheureusement pas été une priorité politique ces dernières années. Il a
fallu plus de 5 ans pour faire un pas en avant dans les négociations sur le remboursement des
traitements psychothérapeutiques. Nous regrettons expressément que tant de temps ait été
perdu au détriment des patients et des patientes. De même, la présentation du plan d’action pour la santé mentale annoncé dans l’accord de coalition de 2018 a déjà été reportée deux fois, de 2021 à 2022, et ne devrait finalement être publiée qu’au printemps 2023. Nous avons besoin à la fois d’une société qui promeut la santé mentale de manière préventive, et donc qui prévient autant que possible les maladies mentales, et d’une offre de prise en charge adéquate qui puisse intervenir rapidement et efficacement en cas de maladie psychique. »

Pour tenter d’inverser la tendance, ils proposent la mise en place de plusieurs mesures : renforcer la prévention et la sensibilisation dans les écoles (notamment en introduisant une consultation psychologique obligatoire dans le contexte scolaire), assurer un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (en élargissant le droit au télétravail et en reconnaissant le burn-out comme maladie professionnelle), et enfin prévenir et lutter contre la précarité qui accentue les risques et la dégradation de la santé mentale. Pour ce dernier point, les Déi Jonk Gréng proposent une augmentation du salaire minimum afin de le rapprocher du budget de référence, en passant par une augmentation du crédit d’impôt salaire social minimum. Enfin une indexation automatique de l’allocation de vie chère apporterait un soutien supplémentaire aux ménages à faibles revenus selon eux.

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