Nouveau projet „Parent-Enfant“ pour des parents dépendants

Le centre thérapeutique de Manternach (CTM) est une unité de la clinique de réhabilitation du CHNP et prend en charge les personnes dépendantes de substances illicites. Grâce au nouveau projet « Parent-Enfant », les parents toxicomanes ont la possibilité d’être soignés et accompagnés, sans devoir être séparés de l’enfant.

Depuis 2014, le CTM reçoit de plus en plus de demandes de parents avec de très jeunes enfants, ainsi que de femmes enceintes qui souffrent de leur dépendance et demandent une thérapie. Rien qu’en 2019, 12 femmes au total étaient accompagnées au centre, dont 2 enceintes. Cependant, l’assurance maladie ne prend pas en charge les enfants si leurs parents suivent une thérapie. Souvent, les petits se retrouvent dans le foyer ou dans une famille d’accueil.

Neie Projet „Parent-Enfant“
(d.g.à d.) : Michèle Rech, Soignante responsable CTM; Georges Majerus, Chargé de Direction CTM; Dr Michel Nathan, President du conseil d’administration du CHNP; Paulette Lenert, Ministre de la Santé ; Dr Mark Ritzen, Directeur général de la Rehaklinik © MSAN

Afin de prévenir précisément cela et de fragiliser la relation entre mère et enfant, le CTM propose 4 places dans le projet « Parent-Enfant ». Les capacités devraient être augmentées. Deux parents sont sur la liste d’attente.

Habituellement, les mères passent un mois au centre pour se stabiliser. Pour le personnel, c’est le moment de faire connaissance avec la mère et l’enfant et d’observer leur relation. Par la suite, l’enfant est pris en charge dans une crèche, tandis que la mère peut participer à des ateliers, des activités thérapeutiques, à des groupes psychothérapeutiques, avoir des entretiens individuels avec des psychologues et apprendre à s’organiser au quotidien.

„La thérapie et l’accompagnement de l’enfant ont un double bénéfice. Cela renforce le lien entre parent et enfant, et minimise le risque de rechute. », a déclaré la ministre de la Santé lors de la présentation du projet.

Au cours de l’année dernière, 2 enfants qui avaient été placés dans un foyer ou une famille d’accueil ont pu retourner chez leurs parents.

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