Abdoul Kaboré : « On reste zen ! »

Le milieu de terrain du F91 Dudelange, titulaire depuis plusieurs matchs, est revenu sur des débuts compliqués et sur la période mi-figue mi-raisin que traverse le club de la Forge du Sud.

Vous êtes arrivé au F91 lors du dernier mercato d’été avec l’étiquette d’un milieu dont l’expérience en Ligue 2 notamment comptait. Pourtant, vous avez mis du temps à rentrer dans l’effectif et même à vous faire une place parmi les joueurs présents sur la feuille de match, comment expliquez-vous cela ?

C’est vrai que j’ai eu un début de saison un peu compliqué. J’ai joué lors du premier match, puis je me suis blessé. Ensuite, ça a été dur pour revenir au top.

Avant de signer, est-ce que Carlos Fangueiro, que vous aviez connu à Pétange lors de la 2019/2020, vous avait prévenu que ce serait difficile ? Vous vous attendiez vous à des débuts aussi compliqués ?

En effet, c’est un coach que je connais bien. Quand il m’a proposé de venir au F91, je n’ai pas hésité une seule seconde. Je savais que c’était l’un des plus grands clubs luxembourgeois. Je ne m’attendais peut-être pas à ce que mes débuts soient aussi compliqués, je m’attendais à jouer un peu plus, mais je fais partie d’un groupe qui fonctionne très bien donc je suis resté concentré sur l’objectif.

Depuis quelques matchs, vous êtes de retour dans le groupe et vous êtes même titulaire… Comment est-ce que vous vous sentez actuellement ?

Je me sens bien, je joue et ça fait plaisir, car ça commençait à être long. D’un point de vue collectif, même si le dernière match était compliqué, il nous en reste encore onze.

En ce moment, le F91 a effectivement un peu plus de difficulté pour s’imposer et surtout imposer son jeu face à ses adversaires. Comment expliquez-vous cela ?

Lors des dernières rencontres, on a eu plusieurs titulaires qui étaient absents et qui n’ont pas joué. Ça a probablement pesé sur ces matchs. On a tout donné mais il y a des jours comme ça où ça ne fonctionne pas.

Il y a actuellement une grosse lutte pour les première place avec le Progrès mais aussi d’autres concurrents comme le Swift qui ne sont pas loin. Comment est-ce que vous gérez cette pression ?

On reste zen ! Il reste encore beaucoup de matchs et on va les prendre les uns après les autres. La clé, c’est de rester concentrés sur nous-mêmes et ne pas regarder les autres équipe.

Vous avez d’ailleurs inscrit le but de la victoire face à la Jeunesse, il y a quelques semaines, votre premier but depuis octobre 2014, lors d’une rencontre avec Valenciennes sur la pelouse d’Ajaccio… Quelle sensation ça vous a fait de marquer après si longtemps ?

C’est vrai que ça faisait très longtemps que je n’avais pas marqué ! Ça arrive rarement, je n’ai pas l’habitude, alors quand j’ai marqué j’étais très content. En plus, c’était un but qui compte et qui va compter dans la lutte pour la première place, donc je suis très heureux.

Au sein de l’équipe, est-ce que vous parlez déjà du titre ?

Non, on n’en parle pas trop. Comme je l’ai dit, on reste concentré sur nous-mêmes et on prend les matchs un par un. On n’est pas encore focalisé là-dessus.

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