Marc Schmit : « On veut gagner »

Marc Schmit est le capitaine de l’équipe du Belenhaff Golf Club. Déjà concentré sur la sélection de son équipe, il s’est confié à nous sur le championnat interclubs du Luxembourg qui aura lieu le week-end du 7 et 8 août, et, entre modestie et ambition, dresse l’image d’une équipe avec le vrai désir de l’emporter.

À tout de même encore deux mois de la compétition, ou en êtes vous vis-à-vis de la sélection de l’équipe ?

L’équipe n’est pas tout à fait sélectionnée. Le processus est toujours en cours. Le championnat du club a eu lieu le week-end dernier, ce qui a permis d’y voir un peu plus clair encore. Et il faut aussi prendre en compte les absences de certains joueurs. Mais dans l’ensemble, je dois dire que
je pense savoir la grande majorité des joueurs qui seront parmi les choisis. Je ne pense pas qu’il y aura d’énormes surprises mais tout de même quelques choix difficiles.

Quel est l’objectif du club dans cette compétition ?

On veut gagner tout simplement. En particulier quand le championnat se déroule à domicile au Belenhaff, ça a une saveur encore plus particulière. La compétition devait se dérouler à Clervaux mais malheureusement pour eux, l’hiver a été compliqué et le terrain n’était pas utilisable pour une compétition de ce niveau. Donc on a récupéré la compétition, et il faudra en profiter pour aller chercher le meilleur résultat.

Pour vous, qui est véritablement l’adversaire à battre ?

A mes yeux notre club fait certainement partie des favoris, mais c’est vrai que l’équipe du Kikuoka est très forte. Mais nous aurons l’avantage du terrain, ce qui est loin d’être négligeable.

Depuis combien de temps êtes-vous capitaine ?

Depuis… 2013 ou 2014 je crois.

Quelles sont les qualités à vos yeux pour être bon dans ce rôle ?

Je pense qu’il faut avant tout de la diplomatie. En particulier au moment de faire les sélections et de devoir mettre sur la touche certains joueurs. Ce n’est pas simple. Dans l’organisation, dire qui joue le double et le simple, et savoir ensuite expliquer les raisons derrière tous ces choix. Il faut savoir gérer tout cela.

N’est-ce pas difficile d’assister à la compétition sans jouer ?

Naturellement, il y a une part de frustration, tout le monde veut jouer. Ça ne serait pas honnête de dire le contraire. Mais à la fin de la journée, les choses sont particulièrement simples : si on n’est pas au niveau, on ne peut demander de rejoindre l’effectif. Je le savais dès le début que je ne serais pas joueur. Mon handicap est à 9,8, ce n’est pas suffisant pour faire partie de la team. L’handicap dans notre équipe varie entre 3 et 4 ou 5. Donc évidemment, je suis trop éloigné pour en être.

On a entendu beaucoup de personnes se plaindre du report de la compétition en plein mois d’août, là où beaucoup sont indisponibles. Que pensez-vous de ces critiques ?

C’est vrai que ce n’est certainement pas la meilleure date qu’on puisse trouver, mais la situation était compliquée. Tous les programmes à l’année étaient déjà fixés dans
tous les clubs, et beaucoup de tournois d’entreprises ou sponsorisés aussi annoncés. Donc, avec si peu de marge, c’était évidemment difficile de trouver une bonne date. Il faut quand même préciser qu’on a été obligé de prendre la place qui était dévolu au championnat interclubs seniors, ce qui en dit long sur les difficultés à trouver un créneau. Mais évidemment que pour un championnat interclubs, ce n’est pas optimal de se retrouver en août. On a la chance de notre côté de ne pas perdre de joueurs. Je crois qu’il y a peut-être une joueuse qui n’est pas certaine d’être présente, mais dans l’ensemble tout le monde sera disponible.

Donc vous-êtes satisfaits des conditions de ce championnat ?

Dans l’ensemble oui. Maintenant, j’ai aussi un avis, et ce que je trouve vraiment dommage, c’est que l’interclubs se joue seulement sur un week-end. C’est un peu le revers de la médaille de tout faire sur deux petites journées. Je préférerais un autre modus operandi, comme dans le temps où on jouait sur cinq ou six week-ends. Avant tout, c’était mieux pour les équipes, car on avait alors vraiment le temps de créer un sentiment d’équipe. Cela avait un côté beaucoup plus fédérateur, qui créait plus d’empathie et solidarité parmi les teams. Avec le système actuel, monter une équipe unie, soudée, pour un évènement d’un seul week-end, c’est assez compliqué. Après, pour des raisons d’organisations, c’est forcément très difficile et j’en suis particulièrement conscient. Nous avons tous des agendas très chargés. Mais il y aurait peut-être moyen de trouver autre chose. Il faudrait par contre là l’aval du comité d’administration de la Fédération de Golf, et ça, c’est une autre histoire…

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