Emanuel Cabral : « Cela fait trois ans que personne ne nous calcule… à la fin on connaît le résultat »

Avant le choc entre le Racing et le Fola, Emanuel Cabral réaffirme les ambitions du champion en titre et sa sérénité, malgré le retard à l’allumage. Le Fola est toujours là et compte faire passer le message.

Vous êtes champions en titre et donc attendus. Cette première partie de saison est un peu plus compliquée, comment vous l’expliquez ?

Beaucoup d’efforts ont été mis dans la coupe d’Europe, ça fait des dégâts. On a commencé cette saison très tôt après avoir fini la précédente très tard… C’est usant, surtout mentalement plus que physiquement.

Le titre reste-t-il l’objectif malgré tout ?

Je vous laisse faire votre boulot… Cela fait trois ans que personne ne nous calcule, qu’on nous place pas forcément dans les favoris, et à la fin on connaît le résultat. Pour nous en tout cas, c’est toujours un objectif, si on peut aller le chercher on ira la chercher.

Qu’est-ce que vous devez principalement travailler et améliorer pour y arriver ?

On a gardé une ossature assez solide défensivement, comme la saison passé voire encore mieux. Offensivement, on ne tourne pas encore à 100 % mais c’est le temps que les nouveaux trouvent leurs marques et leurs automatismes. Tout cela est en train de se mettre en place et je suis sûr qu’on va cartonner à 200 % en deuxième partie de saison.

Quelles sont les équipes les plus fortes et les favorites selon vous ?

« En ce moment je dirais le F91 et nous collectivement, le Racing et le Swift pour les individualités. Et je citerais quand même mes amis de Strassen qui font du bon boulot, ils jouent un beau football, c’est costaud. Même si je leur souhaite de perdred contre nous ! »

Vous jouez contre le Racing samedi, c’est une bonne occasion de se rapprocher de la tête ?

« C’est le match au sommet du week-end. Après on peut gagner et rester 6e quand même, si les autres performent… C’est la grosse affiche en tout cas et on y va pour prendre les trois points. »

Sur le plan personnel, vous avez été un des artisans du titre. Vous êtes satisfait de votre début de saison ?

Je suis très satisfait. J’ai fait une bonne campagne européenne, voire ma meilleure (faut dire qu’il y en a pas beaucoup!). En championnat, je suis assez content aussi, et j’évite les blessures surtout.

Vous avez le niveau pour intégrer la sélection mais Luc Holtz ne vous appelle pas pour l’instant. Vous y croyez malgré tout, vous en avez envie ?

C’est pas moi qui fais la liste… Moi bien sûr que je veux y aller ! Si c’est pas là, ce sera peut-être les prochaines fois. Après Luc Holtz c’est le chef, c’est lui qui décide et on respecte.

Mental organise son premier Dribble d’or pour récompenser les meilleurs joueurs de la BGL ligue notamment. Qui doit l’emporter selon vous ?

Il n’y a pas qu’autre issue que Dejvid Sinani pour moi ! C’est 1000 fois pour lui, sans hésiter !

Les joueurs défensifs ou les gardiens sont-ils assez mis en avant dans ce type de concours ou de récompenses ?

Je suis le seul gardien nommé donc j’espère que j’aurai une petite bouteille de champagne au moins ! Plus sérieusement, le plaisir dans le football c’est quand même de voir des buts, donc il y a une logique à ce que les attaquants soient dans la lumière. Les défenseurs, regardez Klein ! Tous les week-ends il se retrouve avec un 5 dans le Quotidien alors qu’il est énorme, impeccable. Le rôle de gardien, c’est encore plus particulier… Nous on fait une erreur, on le paye cash, et si on fait un arrêt c’est normal.

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