Fabienne Schaus: «Mon mi-temps me permet de mieux m’entraîner»

Fabienne Schaus prend son mal en patience. La meilleure vététiste luxembourgeoise compile les séances d'entraînement et espère retrouver la compétition en avril.

Fabienne, quelle est votre actualité en ces temps incertains?

Pas grand-chose n'a changé ces dernières semaines. J'espère que ma saison se lancera en avril. Personnellement je vais me concentrer sur les courses sur lesquelles je pourrai me rendre en voiture. On verra pour les épreuves de Coupe du monde après. Et puis les Championnats du monde encore un peu plus tard.

Certaines courses ont pourtant débuté en Turquie ou en Espagne…

Oui mais après discussion avec la FSCL, j'ai décidé de faire l'impasse. La Fédération m'a conseillé de voyager le moins possible et je ne veux prendre aucun risque.

De quoi est fait votre quotidien?

D'entraînement. Encore et toujours. Depuis le 1er janvier, je travaille à mi-temps, ce qui me permet de mieux m'entraîner. J'alterne les sorties avec les séances de muscu.

Quand vous retrouvera-t-on en course alors?

Le 4 avril j'espère avec une manche de la Benelux Cup aux Pays-Bas. C'est une petite course passée en catégorie 3 et ça ne rapporte pas beaucoup de points mais c'est comme ça. Les organisateurs descendent de gamme pour diminuer les coûts et le prize money s'en ressent aussi. Je serai juste heureuse de pouvoir courir.

Les championnats du monde restent donc votre objectif de la saison?

Oui, bien sûr mais se rendre à Val di Sole (25-29 août) sans beaucoup de manches de Coupe du monde dans les jambes, ce n'est pas l'idéal. D'un autre côté, avoir mon pic de forme trop tôt n'a pas de sens non plus.

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