Arno Bonvini : « On doit vite s’éloigner des places de barragistes »

Nouvel entraineur de Strassen, Arno Bonvini est revenu sur sa période sans entrainer, ses débuts réussis sur le banc de l’UNA, marqués par une victoire face à Mondercange, et sur les objectifs du club.

Qu’est-ce que ça fait de retrouver un banc ?

C’est énormément de plaisir, ce que je n’avais pas cru il y a encore quelques semaines. J’ai retrouvé de la joie et l’envie de faire quelque chose. Il n’y a pas eu énormément de temps depuis ma dernière expérience.

Vous trouviez le temps était long sans entrainer ? 

Pas du tout, je me suis vraiment reposé et au départ, mon objectif n’était pas de reprendre un club aussi rapidement.

On imagine que vous avez donc beaucoup réfléchi à la proposition de Strassen avant d’accepter…

Oui, j’ai beaucoup réfléchi parce que comme je l’ai dit, ce n’était pas dans mes plans de revenir si vite. Ma dernière expérience à Mondorf a été très fatigante. Mon plan de départ, c’était de rester au repos une saison entière, mais je me suis dit que si je disais non à chaque proposition, on finirait par ne plus penser à moi et je voulais rester dans le circuit, donc j’ai décidé de choisir l’option la plus adéquate. 

Vous êtes arrivé il y a deux semaines dans un club qui visait probablement mieux après une saison 21/22 plus que réussie… Qu’est-ce que vous avez remarqué à votre arrivée ? Un manque de cohésion collective, un système qui ne fonctionnait pas ?

Je pense que ça ne m’appartient pas de juger ce que l’entraineur précédent a fait de bien ou pas. Je constate seulement que l’effectif actuel est quasiment le même celui de la saison passée. Donc quelque part, il doit y avoir quelque chose, sinon ils n’auraient pas fait un aussi beau parcours la saison dernière. 

Est-ce que le président vous a donné un objectif précis ?

Aujourd’hui, on en est tous conscients, et on en a parlé la semaine, qu’on est dans la lutte pour le maintien. On doit d’abord vite s’éloigner des places de barragiste, et ensuite on verra ce qu’il y a à aller chercher.

Le week-end dernier, vous avez stoppé une spirale négative de quatre défaites consécutives avec une victoire face à Mondercange. Comment est-ce que vous analysez ce match ?

Je pense qu’on a fait une première mi-temps à jeu égal avec l’adversaire. Les deux clubs étaient sur une longue série sans victoire, et ça se sentait. Personne ne voulait prendre trop de risques. On est rentrés à 0-0 aux vestiaires mais avec le bon état d’esprit. En seconde période, on s’est un peu libérés et les nombreuses occasions qu’on a eu confirment cela. C’est une mi-temps sur laquelle on peut prendre exemple et travailler pour les deux matchs avant la trêve. 

Ce dimanche, justement, vous affronterez Pétange, l’une des équipes les plus en forme de ce championnat. Comment est-ce que vous définiriez cette équipe ? 

De ce que j’ai vu, c’est une équipe très joueuse qui construit et propose du jeu, avec des qualités individuelles, notamment sur les côtés. Donc on sait à quoi s’attendre, on ne va pas être surpris par Pétange. Maintenant, il faudra s’adapter à cela et respecter les consignes tactiques qu’on mettra en place. 

Est-ce qu’il y a des postes auxquels vous voyez des manques qu’il faudra combler lors du mercato d’hiver ? 

Oui, car il y a un certain déséquilibre. Certains postes sont plus que doublés, tandis que d’autres sont un peu limites. Cela dépend aussi de l’organisation. J’ai un système différent de l’ancien coach, donc l’équilibre n’est forcément pas le même. À nous trouver des profils qui nous satisferont, mais on ne fera pas n’importe quoi juste pour faire le nombre. 

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