Fahrudin Kuduzovic : « Je me définis comme un entraîneur intense »

Fahrudin Kuduzovic, qui a signé pour deux saisons, s’est prêté à sa première conférence de presse en tant qu’entraîneur principal du Racing. Des premiers propos entre ambition, sérénité et projection, alors que la Conference League approche à grands pas. 

Sans pression et sûr de sa force. Voici comment « Faz » s’est présenté à la presse pour sa première conférence en tant qu’entraîneur principal du Racing. Parlant de contacts s’étant fait une dizaine de jours avant la finale de la Coupe, et heureux de redevenir coach principal, Kuduzovic explique arriver avec une franche motivation. Se définissant comme un entraîneur « intense », le technicien n’a pas non plus hésité à affirmer ne pas ressentir de moindre pression, malgré avoir pris la succession de Regis Brouard et Jeff Saibene. « Il était important pour moi de redevenir entraîneur principal. Je m’étais toujours fixé comme idée de réussir à monter avec « mon » club de Trêves, avant de reprendre un rôle de numéro un. Et j’ai aujourd’hui le sentiment d’être au bon endroit au bon moment. »

Questionné sur ses objectifs et ceux du club, le coach n’a pas botté en touche, parlant d’objectis élevés en championnat : « L’objectif du Racing est de demeurer un club qui participe aux compétitions européennes chaque années. Ces buts ne changent pas. Ce que j’espère amener, c’est plus de régularité. La dernière saison a été faite de hauts et de bas, et même si on a vu que le club était capable de battre les meilleurs, il a manqué une régularité que je compte amener. »

Des propos confirmés par Illies Haddadji, directeur sportif du club : «  L’année dernière, la saison s’est bien finie, mais sans cette victoire en coupe, la saison aurait été trop moyenne. On est conscient de ça. On veut dorénavant instaurer une culture de la gagne au sein du club. On sait qu’on est capable de battre n’importe quelle équipe, mais il faut le faire avec régularité. »

Alors que « Faz » s’estime satisfait du recrutement, et heureux de conserver Mabella, louant son apport « tant sur le terrain qu’en dehors », l’entraîneur a aussi parlé de sa gestion de groupe, avouant préféré conserver une équipe qui gagne que de procéder à un turn-over constant. Une manière de faire nuancée, puisque Kuduzovic n’a pas hésité ensuite à assurer que « lors d’une année de compétition intense, tous les joueurs auront leur chance à un moment ou un autre ». 

Un premier baptême devant les médias, donc, qui précède celui autrement plus important lors du second tour de Conference League. Opposé au FC Cuckaricki les 21 et 28 juillet prochains, le Racing doit, selon son entraîneur, se concentrer sur la préparation pour réussir un coup. « Cela va être un gros test pour nous. La Ligue Serbe est très forte physiquement, avec des gabarits et un âge moyen plus élevé qu’ici. Si techniquement, ce n’est pas au niveau des championnats hollandais ou belges, il y a une véritable qualité. Cela ne crée néanmoins pas de peur chez nous. Nous avons fait une pré-saison très intense, et les joueurs ont bien répondu. Si nous continuons là-dessus, que nous nous préparons correctement, et que nous donnons tout sur le terrain, alors tout est possible. Nous n’allons certainement pas là-bas en vacances ». Un avis partagé par Haddadji, qui confirme : « On fait toujours ce genre de déplacement pour aller se qualifier. À nous de laisser nos tripes sur le terrain. L’an passé, on était allé au match retour sans trop y croire, et c’est quelque chose qu’il faut réparer cette saison. À nous de faire la différence et de ne pas répéter les mêmes erreurs. »

À quoi ressemblera le Racing sous l’ère Kuduzovic ? Premiers éléments de réponse, le 21 juillet.

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