Johanna Koenig : « Le SC Ell m’a accueillie les bras ouverts »

Depuis plusieurs années, Johanna Koenig est une joueuse clé du côté du SC Ell. Septième à la trêve, le club compte comme souvent sur sa meneuse de jeu pour faire la différence. La footballeuse revient avec nous sur son amour pour le football, son bilan à la trêve, et le futur.

D’où vient ta passion pour le foot ?

J’ai grandi dans une famille portée sur le football, surtout du côté de mon papa, et j’ai vite suivi les traces. J’ai commencé à jouer en club à partir de cinq ou six, au sein d’équipes de garçons, ce que j’ai fait jusqu’à 14 ans. Et à ce moment-là, je rejoins le Standard de Liège.

Un club qui était ton club de coeur… Qu’as-tu appris là-bas?

Comme vous dîtes, j’étais depuis toute jeune une grande supportrice du Standard, donc c’était un vrai rêve. Je n’ai pas hésité quand l’option est venue. J’ai appris énormément de choses là-bas. Déjà, quitter ma famille et la région dans laquelle j’habitais m’a appris à devenir indépendante. Et sur le plan du football, c’est évidemment que sur le plan technique il y a eu énormément de progression.

Tu as joué en sélection de Belgique jusqu’en U17. Penses-tu un jour pouvoir rejoindre la sélection seniors ?

Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse pour être honnête. J’ai fait une pause au niveau du foot il y a quelques années qui m’était nécessaire. Aujourd’hui, ce sport est devenu une passion, un hobby. Je n’ai plus réellement d’ambition de monter en grade, je veux simplement jouer pour le plaisir.

Alors que la moitié du championnat est atteint, le SC Ell est actuellement septième. Après un très beau début de saison, c’est devenu plus compliqué sur la fin de première partie de championnat. Comment te l’expliques tu ?

Sincèrement, j’estime que nous avons joué de malchance. Le SC Ell est depuis de nombreuses années un club qui n’a pas beaucoup de réussite, et c’est malheureusement encore le cas cette saison.

Le SC Ell a terminé cinquième l’an dernier. L’objectif est il donc d’atteindre le top 4 cette saison ?

Il faut toujours essayer de faire mieux. À mes yeux, nous devons viser le top 3. Je suis persuadée que nous sommes capable de l’atteindre.

Qu’est-ce qui manque encore pour que le groupe soit capable de battre des écuries comme Bettembourg ou Mamer ?

Il faut qu’on réussisse à mettre nos occasions à fond. On manque parfois de lucidité devant le but, avec trop d’hésitation. Je pense aussi que d’une certaine manière, il faut que nous soyons plus égoïstes. On a un groupe trop collectif, trop gentil. C’est une réelle qualité humaine, mais sur le terrain, cela peut parfois nous faire défaut.

Comment évalues-tu tes performances jusqu’à présent ?

Elles sont bonnes. Je suis satisfaite.

Après plusieurs années au sein du club, as tu des envies de bouger ?

Pas forcément, non. Le SC Ell m’a accueilli les bras ouverts. J’ai directement été mis dans le bain et très bien accueillie. Vis-à-vis de cela, je ne suis pas dans une optique de départ du tout.

La victoire en Indoor Dames de ce week-end peut-elle apporter un coup de boost à ton équipe, ou vois-tu cette compétition comme totalement distincte de la Ligue 1 Dames ?

Je pense que ça peut nous donner un petit boost. Le foot en salle n’est pas comparable à celui sur terrain, mais cela peut remotiver toute l’équipe, et nous offrir un élan de confiance important pour la deuxième partie de saison.

Etant déjà en Ligue 1 Dames depuis plusieurs années, comment évalues-tu l’évolution du championnat ?

Plus les années passent, plus la lutte devient serrée en haut de classement. La compétitivité à réellement augmenté. A mon arrivée, il y avait un très grand écart entre les deux premiers et les équipes derrières, et c’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. Le niveau a augmenté.

Et sur le plan de la médiatisation ?

C’est compliqué. Je dirais que l’évolution est présente pour les équipes de haut de tableau. On parle beaucoup d’elles. Mais pour les petits clubs, j’estime que cela n’est toujours pas assez…

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