Ce week-end a évidemment vu le Swift frapper un gros coup, avec une victoire impériale sur la pelouse du F91 Dudelange. Mais d’autres joueurs et équipes ont su sortir leur épingle du jeu, tandis que certains ont sombré. Retrouvez nos tops/flops de cette onzième journée de BGL Ligue.
TOPS
Le Swift, leader impressionnant
Le Swift est une équipe, enfin. Au-delà de la victoire, on a vu une attitude, une abnégation, et une débauche d’énergie de tous les instants qui a assurément marqué les esprits. Et, confronté au choix de sortir un joueur particulier, nous prenons finalement la décision de louer avant tout le collectif. Oui, Couturier a effectué un match tout simplement hallucinant au milieu, finissant avec deux passés décisives. Oui, Mehdi Terki a coupé un nombre incalculable ballon. Oui, Geordan Dupire s’est fendu de formidables envolées pour offrir des parades décisives aux rares tentatives adversaires. Et oui, Rayan Philippe a fait honneur a son statut de meilleur buteur de BGL Ligue en étant particulièrement létal. Mais à dire vrai, on aurait pu dire la même chose de chaque joueur, tant les individualités ont toutes su se mettre au niveau d’une telle rencontre. Et finalement, le plus beau compliment que l’on puisse donner à cette équipe, c’est bien que c’est tout l’ensemble qui se doit d’être félicité.
La Jeunesse va clairement mieux
Nous avions prédit une victoire de la Jeunesse avec un but d’Alexis Larrière. Apparemment, le milieu de terrain l’a mal pris, se permettant de s’offrir un triplé. Si deux pions sont venus de penalties, le dernier lui est une superbe frappe aux vingt mètres. La moitié des buts de son équipe qui en a passé six à Ettelbruck. Avec sept points en trois rencontres, la Jeunesse Esch confirme son redressement, et voit le bas de tableau s’éloigner. Une embellie à confirmer dès la semaine prochaine, lors d’un certain derby contre le Fola…
Le Leoni Time
Après avoir arraché un match nul au bout du temps additionnel contre Kaerjeng, Differdange a remis ça. Après cinquante premières minutes cauchemardesques – un retard de deux buts et une infériorité numérique – le nouveau club de Stephane Léoni s’est offert une superbe remontada. De Castro et Bertino Cabral ont d’abord permis au FCD de recoller, avant de voir Ambrosio Simoes décocher la frappe de la délivrance dans les arrêts de jeu. Si tout n’a pas été flamboyant dans le jeu, et que l’actuel 6e du championnat a concédé quatre buts en deux rencontres, une chose est sûre : le fighting spirit est bien présent.
Pétange, ça devient sérieux :
Le début de saison complètement raté parait bien lointain. L’Union Titus, s’est en effet bien rattrapé depuis et lorgne ouvertement sur les places européennes. Le déplacement crucial sur la pelouse du Progrès remporté, Pétange profite aussi du faux-pas du Racing pour se rapprocher encore plus de la troisième marche du podium. Avec un calendrier plutôt favorable jusqu’à la trêve, les joueurs de Yannick Kakoko peuvent légitimement croire en une belle série, afin de définitivement s’installer dans les places européennes.
Wiltz respire
180 minutes auront suffi pour respirer un très gros coup. Englué dans le fond de classement, le FC Wiltz a fait un immense bond au classement en à peine deux rencontres. Une victoire vitale dans le derby, avant de ratatiner le Fola lors d’une très belle seconde période. Voilà dorénavant les joueurs de David Vandenbroeck 8e au classement. Pas de quoi affirmer qu’ils sont sortis d’affaire dans un championnat particulièrement serré, mais suffisant pour jouer sans cette constante pression négative.
FLOPS :
Un F91 méconnaissable
Perdre contre le Swift n’a en soi rien de choquant. Dans une telle affiche, voir une équipe sortir défaite était évidemment envisageable. Mais c’est bien la manière par laquelle les joueurs du F91 ont sombré qui nous a déçu, voire inquiété. Incapable de se procurer d’occasions franches hormis sur des frappes lointaines, Dudelange n’a jamais réussi à poser son empreinte sur le jeu. Le bilan de dix victoires en onze journées demeure évidemment exceptionnel, et il n’est pas question de remettre en question le début de saison du tenant du titre. Mais, au-delà de la défaite, au-delà de la série, au-delà de la perte de première place, c’est bien le contenu, bien trop faible pour un match de cet envergure, qui nous a déçu.
Le Racing et le Progrès continuent leur surplace
Les semaines se suivent et se ressemblent pour le Racing et le Progrès, candidats à l’Europe mais toujours sur courant alternatif. L’occasion était pourtant belle pour le Racing de prendre une longueur d’avance sur ses poursuivants directs qui s’affrontaient à Niederkorn. Las, les joueurs de Kuduzovic sont encore passés à côté, et peuvent même s’estimer heureux de sortir de la rencontre avec le point du match nul. Le Progrès, lui, avait l’opportunité de mettre loin derrière lui Pétange, mais s’est emmêlé les pinceaux. Une défaite 2-3 fâcheuse, qui empêche encore une fois les joueurs de Jeff Strasser de retrouver le podium.
Le Fola et Ettelbruck très inquiétant
Quand s’arrêtera la chute ? Le Fola paraissait mieux depuis sa victoire contre Rosport pour la première de Wolf. Mais, une victoire en trompe-l’oeil en Coupe de Luxembourg plus tard, le club eschois a de nouveau chuté, et lourdement. Une claque sur la pelouse de Wiltz 5-1 après avoir pourtant ouvert le score dès les premières minutes du match. Barragiste, le Fola va recevoir la Jeunesse dans ce qui pourra s’apparenter au derby de la peur. Quant à Ettelbruck, le départ de Pattison n’a pas apporté l’électrochoc espéré. Après une défaite contre Pétange en coupe, Etzella a pris une immense claque sur la pelouse de la Jeunesse, pourtant pas flamboyante cette année. En championnat, le club du nord du pays n’a plus gagné depuis… le 14 août. Une éternité.
Strassen, la crise de confiance
La rencontre de l’UNA Strassen sur la pelouse d’Hostert aura assurément été symptomatique des d’une équipe en mal de confiance. Car les joueurs de Christian Lutz auraient pu l’emporter, avec un peu pus de réussite. En première mi-temps, les visiteurs ont les opportunités pour passer devant, mais ne parviennent pas à concrétiser. Puis, ils assistent à l’ouverture du score de Bonet sur penalty, qui est plus avec une expulsion très sévère pour Tom Schnell. Et, comme un symbole, Gautier Bernardelli va rater le penalty de l’égalisation à la 95e, arrêté par Grub. Quand rien ne va…
