Les Reds dans le rouge, City prend une maigre avance

Sans être brillant, le Real Madrid aura pris une avance conséquente face à une équipe de Liverpool trop désorganisée et fébrile. A l'Etihad, Manchester City ne pourra se satisfaire de sa petite victoire face au Borussia Dortmund.

Real Madrid – Liverpool : des Reds bien pâles

Au cours d’une première mi-temps partie sur un rythme assez lent, les deux équipes en proie au doute semblent s’observer plus qu’autre chose. Quelques maigres tentatives de part et d’autre n’arrivent pas à égayer une rencontre assez terne. Ce jusque la 27e minute du match et un éclair de lumière provenant de l’allemand Kroos : une passe en profondeur absolument phénoménal de 60 mètres qui trouve un Vinicius excellent de justesse techniquement pour contrôler et ajuster Alisson.

Passé ce moment, Liverpool semble perdre tous ses moyens et n’offre que de la fébrilité. Une fragilité que le Real Madrid n’hésite pas à exploiter : à la suite d’une nouvelle tentative de passe en profondeur de Toni Kroos, Trent Alexander Arnold dévisse totalement son dégagement de la tête droit dans les jambes d’un Asensio bien heureux de pouvoir éliminer Alisson d’un subtil lob et marquer dans le but vide. Si les Reds pourront crier à l’injustice, l’action ayant débuté par une poussette débattable de Lucas Vazquez sur Sadio Mané, les hommes de Klopp ne peuvent véritablement que s’en vouloir à eux-mêmes. A l’image d’une dernière énorme erreur de Kabak miraculeusement sauvée par le gardien brésilien. C’est sur cette image inquiétante de fébrilité que les Reds achèvent ces premières quarante-cinq minutes.

Une tentative de révolte vite annihilée.

Revenu sur le terrain avec de bien meilleures intentions, Liverpool attaque pied au plancher la deuxième période et est récompensé quasi instantanément. Belle montée de balle de Wijnaldum, joli dribble de Jota, frappe contrée, et Salah pour achever. Avec ce but, on s’imagine voir Liverpool enflammer le match. Mais, très vite, le rythme retombe et le Real Madrid recommence à dominer Liverpool. Une domination concrétisée par le but du break d’un Vinicius décidément intenable sur un corner joué de manière intelligente.
Un troisième but qui aura fait mal aux Reds qui essaieront, en vain, de marquer un second but. Vingt minutes de domination stérile ne changeront rien au score de la rencontre. Sans être brillant, le Real Madrid maintient cet avantage capital au score et vient récolter une victoire cruciale dans ce quart de finale de Ligue des Champions. Pour Liverpool, volontaire dans cette deuxième période mais bien trop désorganisée, il faudra offrir une bien meilleure prestation lors de la manche retour.

Rien n’est joué à Manchester.

Promis à l’enfer face à une équipe de Manchester City restant sur 27 victoires en 28 rencontres, le Borussia Dortmund aura su faire son match sur la pelouse de l’Etihad. Alors que, sans surprise, la possession est à l’avantage des Skyblues, ces derniers ont un mal fou à se créer des occasions. Il faudra une sacrée boulette d’Emre Can, auteur d’une relance suicidaire pour voir l’ouverture du score signé de Bruyne. Malgré ce but, les hommes de Guardiola continuent d’avoir tout le mal du monde à trouver la faille dans la défense d’un Borussia courageux. Mieux encore, ou pire c'est selon, ce dernier passe tout proche de l’égalisation mais l’arbitre l’annule pour une faute débattable sur le gardien Ecerson.

Au retour des vestiaires, le scénario se poursuit avec une réelle difficulté pour l’équipe hote à prendre de vitesse son adversaire du jour. Et, alors que l’impuissance mancunienne se poursuit et que l'on joue les dix dernières minutes, Dortmund réalise le coup parfait. Des suites d’une sublime déviation d’Haaland, Reus lâche une frappe chirurgicale sur laquelle Ederson ne peut rien faire. Alors que la malédiction de City en Ligue des Champions semble se prolonger, à l’orée du temps additionnel, Phil Foden reprend un centre de Gundogan pour faire repasser Manchester City devant. 2-1, et une seule certitude : absolument rien n’est joué.

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