L’Espagne humilie le Costa Rica

Irrésistible, l’Espagne n’a fait qu’une bouchée du Costa Rica pour son entrée en lice dans la compétition (7-0). Les joueurs de Luis Enrique profitent du faux-pas de l’Allemagne pour prendre la tête du groupe, avant une rencontre alléchante contre la Mannschaft dimanche.

Il n’y a pas eu match. Si les interrogations subsistaient quant à la capacité de l’Espagne a concrétiser son fameux jeu de possession, celles-ci ont vite été levées. Prenant le Costa Rica à la gorge dès les premiers instants du match, la Roja a aussi montré sa capacité à combiner et trouver les décalages dans la surface de réparation. L’ouverture du score dès la 11e minute confirme d’ailleurs l’excellente entame des hommes en rouge. Trouvé dans la surface par Pedri, Dani Olmo offre un enchaînement controlé orienté petit piqué du plus bel effet (1-0, 11e). Les Costariciens n’ont pas le temps de gérer que dix minutes plus tard, le break est fait. À la suite d’une phase collective impeccable, Jordi Alba trouve Asensio en retrait : l’attaquant du Real Madrid fusille Keylor Navas, et confirme la franche domination ibérique (2-0, 21e). Quand, dix minutes plus tard, Ferran Torres transforme un penalty obtenu par Alba, les infimes espoirs restants pour le Costa Rica s’éteignent (3-0, 31e). La première mi-temps s’achève donc avec cet avantage de trois pions, et une possession de 85% pour une Roja impressionnante.

Le bijou de Gavi

La physionomie de la rencontre se poursuit d’ailleurs dès la reprise de la rencontre. Si Asensio ne réussit pas à trouver le cadre sur sa lourde frappe de vingt mètres, Torres, lui, s’offre un doublé, profitant d’une réelle passivité de la défense adverse (4-0, 54e). Le cauchemar va malheureusement se prolonger pour Campbell et ses coéquipiers, qui vont plier trois fois de plus. D’abord, sur un somptueux extérieur du pied de Gavi, omniprésent tout le match (5-0, 75e), puis par le bais de Soler, entré en jeu et qui se joint à la fête en marquant face à un but quasi vide (6-0, 89e). Enfin, pour conclure le tout, c’est Morata, lui aussi entré en jeu, qui, d’une belle frappe du gauche, se joint à l’humiliation (7-0, 93e).Un septième pion qui conclut la démonstration de l’Espagne, maître de son sujet de A à Z. Trois points, une première place, mais aussi un message envoyé à la Mannschaft : l’Allemagne jouera sa qualification ce dimanche, face à une très belle écurie.

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