PSG – City: l’obsession du Graal

Le règne national ne suffit plus depuis longtemps au Paris Saint-Germain et à Manchester City en quête d’une première Ligue des champions. Première manche ce mercredi à 21h au Parc des Princes.

Di Maria, Mbappé et Neymar d’un côté, De Bruyne, Foden, Silva de l’autre. Le Parc des Princes pourrait se transformer en Parc d’attractions ce mercredi si les deux équipes se livrent sans retenue. Chelsea et le Real étaient partis sur la même déclaration d’intentions mardi avant de poser le pied sur le frein à la pause dans une première demi-finale sans vainqueur (1-1).

Paris ne s’amuse plus guère sur la scène nationale bien que cette année, Lille et Monaco lui disputeront le titre jusqu’au bout. Pour retirer les bénéfices d’investissements XXL depuis des années, il lui faut à tout prix empocher la C1.

Barré par le Bayern Munich l’année dernière, le club parisien a cette fois écarté de sa trajectoire le recordmeister. Il lui faut désormais contourner l’obstacle mancunien. Mauricio Pochettino peut compter sur l’ensemble de ses forces vives, à l’exception de Bernat, pour mener à bien cette mission, ce qui installerait presque le champion de France dans le rôle de favori.

Le vécu de ces dernières saisons, l’expérience de garçons comme Navas, Marquinhos et Verratti et le talent du trident offensif sont autant d’atouts à abattre face à une équipe de City fâchée avec la Ligue des champions au point de ne jamais s’être hissée en finale.

La chance repasse une nouvelle fois alors que le titre national tend les bras aux Citizen. Déjà un tracas en moins que l’adversaire. Pep Guardiola a réussi à façonner son groupe à sa façon en trouvant l’équilibre parfait. Sans véritable attaquant de pointe avec des garçons au registre technique au-dessus de la moyenne.

Les Mancuniens surveilleront le niveau de forme de De Bruyne, dont les déplacements et la capacité à faire sauter le verrou adverse seront l’une des clefs du match.

Derrière cet enjeu sportif se dessine aussi un combat géopolitique entre deux géants qui ne s’apprécient pas. Le Qatar côté parisien, les Emirats Arabes Unis côté anglais. Le leadership dans le Golfe passe non seulement pas une victoire dans le double affrontement en demi-finale, mais encore plus par un succès final.

Christophe Nadin

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