Les tops/flops de cette troisième journée de BGL Ligue

Ils ont brillé, déçu, impressionné, surpris, et raté. Voici nos tops et flops de cette seconde journée de BGL Ligue :

Tops :

Le F91 et le Swift ont une marge :

Ce n’est que deux points d’avance. Mais dans le jeu, les intentions, et les résultats, le constat semble écrit : tant Dudelange qu’Hesperange semblent avoir une certaine marge d’avance sur le reste de la concurrence. Trois victoires en trois rencontres, toutes méritées, et une identité de jeu de plus en plus définie. Alors que le Swift a joué deux candidats à l’Europe depuis le début de saison, le F91 a lui réussi à jongler à la perfection la campagne européenne avec les rencontres domestiques. Un sans-faute qui permet dorénavant aux deux clubs de trôner seul au sommet de la BGL Ligue. Si deux points d’avance ne signifient intrinsèquement que peu grand chose, le sentiment de domination et de sérénité, lui, impressionne. 

Magno, la bonne pioche :

C’était un véritable manque depuis le début de cette nouvelle saison. Une absence qui faisait parler, tant en interne que chez les observateurs. Le F91 manquait singulièrement de poids devant. Le départ d’Hassan entériné, Dudelange a fini par recruter – enfin – un attaquant. Et force est de constater que Magno a réussi des débuts proches de la perfection. En seulement trois matchs, le buteur a trouvé le fond des cages à cinq reprises. Et notamment deux fois, face à Hostert, avec deux pions digne d’un véritable finisseur. Une entame tonitruante qui lui permet de trôner en tête des classements des buteurs, et de valider une adaptation expresse et forcément bienvenue. À confirmer sur la durée, mais pour le moment, voilà là un recrutement qui offre une franche satisfaction.

Bernardelli, clinique :

Providentiel. Voilà l’adjectif parfait pour décrire Gauthier Bernardelli, absolument indispensable en ce début de saison pour Strassen. Déjà décisif à deux reprises pour la première victoire de l’UNA face à Differdange, le capitaine a remis ça, ce dimanche, contre Mondorf. En catapultant une tête au fond des filets aux abords de la fin de match, le numéro 57 a lancé l’opération victoire des siens, concrétisée quelques minutes plus tard par un second but signé Moding. Trois rencontres, trois buts (quatre si l’on compte son fâcheux contre son camp), et une influence constante : après une très belle saison passée, Bernardelli confirme qu’il est absolument indispensable dans le jeu de l’UNA Strassen.

Philippe et M’Barki toujours en feu :

Ils ont débuté la saison en fanfare, et ne semblent pas décidés à s’arrêter là. Rayan Philippe, d’abord, continue son entame de rêve. Lors du choc contre Racing, l’attaquant a été impliqué sur l’intégralité des buts de son équipe, avec un bel enchaînement contrôle centre sur le premier, et une complicité évidente avec Dominik Stolz sur le second. C’est bien simple : le joueur est impliqué sur la quasi totalité des buts du Swift depuis le début de saison. Quant à M’Barki, lui aussi offre des prestations impressionnantes pour le retour de Mondercange dans l’élite. Avec un groupe qualitativement inférieur sur le papier qu’Hesperange, le buteur rayonne. À son triplé lors de la première journée, le numéro 10 a rajouté deux pions, qui permettent au FCM de s’offrir la bagatelle de six points en trois rencontres. Il trône avec Magno en tête du classement des buteurs, et ne semble pas décidé à s’arrêter là.

Les promus font de la résistance :

Ils ont débarqué avec humilité et ambition, et confirment qu’ils n’ont pas pour but de jouer le rôle de sparring partner. Si évidemment, les yeux sont plus fixés sur Mondercange, auteur de dix buts depuis le début de saison et situé vers le haut du classement, Kaerjeng défend aussi chèrement sa peau. Aucune défaite depuis le début de saison, et un match nul accroché au forceps ce week-end passé face au Progrès. La confirmation que l’UNK ne lâchera rien, et donnera tout, pour continuer au sein de l’élite du football luxembourgeois. Ne manque maintenant qu’une victoire pour récompenser la débauche d’énergie effectuée depuis le début de la saison.

Des clubs qui n’abandonnent pas :

Tant que le coup de sifflet final de l’arbitre n’a pas retenti, tout peut arriver. Un poncif assez classique, voire cliché, qui se confirme cependant lors de ces trois premières journées. Ainsi, les buts marqués dans les derniers instants sont pléthores, et apportent des changements significatifs. Rosport, Kaerjeng et Pétange, pour ne citer qu’eux, n’ont ainsi pas abandonné lors des joutes de ce dernier week-end, allant chercher le point du match nul dans les tout derniers instants. Strassen, lui, a renversé le score dans les dix dernières minutes du match pour s’imposer sur la pelouse de Mondorf, et Mondercange en a profité pour corser l’addition et soigner son goal-average à Wiltz. Si vous êtes du genre à quitter le stade quelques minutes avant la fin d’un match, soyez prévenus : vous risquez de le regretter.

Flops :

Le Progrès inquiète :

Cette-fois, il n’y a pas d’excuse. Les deux défaites inaugurales face au Swift et le F91 pouvaient s’expliquer par une opposition plus que corsée. Mais le match nul sur la pelouse de Kaerjeng, lui, ne se justifie pas par la moindre explication. Le Progrès patauge, et cherche encore son rythme de croisière. Mais, alors que sans s’en rendre compte, 10% des rencontres de la saison ont déjà été jouées, Niederkorn végète en fond de classement. Ne pas l’emporter contre les gros du championnat peut être contrebalancé par un sans faute face aux écuries inférieures. Mais quand ce n’est pas le cas, à l’image de ce week-end, le bilan comptable devient très vite inquiétant. À l’image de Flauss, encore une fois coupable sur l’égalisation du promu, le Progrès affiche des signes de fébrilité inquiétants, et va devoir rectifier le coche au plus vite. La réception de Rosport la semaine prochaine devra impérativement se conclure par un succès, sous peine de définitivement voir le train passer.

Differdange déçoit :

Le Progrès n’est pas le seul club en recherche active de points. Son grand rival de Differdange, lui aussi particulièrement ambitieux en ce début de saison, est dans la mouise. La faute à deux défaites inaugurales face au Racing et Strassen, mais aussi à la conclusion du derby d’hier contre Pétange. Malgré un splendide sauvetage sur penalty dans les arrêts de jeu de Cappa, les joueurs de Pedro Resende ont fini par flancher dans les tout derniers instants, encaissant l’égalisation logique d’une équipe de Pétange méritante. Le déplacement à Ettelbruck, qui n’a pas encore connu la défaite cette saison s’effectuera ainsi sous le sceau de l’urgence, pour un club qui veut connaître de nouveau l’euphorie de l’Europe.

Hostert déjà dans l’urgence :

Voici Hostert officiellement le seul club de BGL Ligue à ne pas avoir pris le moindre point. Une situation particulièrement inquiétante, pour un groupe qui voulait pourtant ne pas revivre une saison calvaire. Mais les joueurs, dorénavant entraînés par Lars Schäfer ne semblent pas actuellement capables de renverser la donne. Oui, il y a eu deux affrontements sur trois contre Dudelange et le Swift. Mais tant la défaite face à Mondorf, que le football développé à de nombreuses reprises n’incitent pas à l’optimisme. Le discours serait sûrement aujourd’hui différent si Hostert avait marqué le but du break, hier soir. Mais las, celui-ci a été raté, et derrière, le F9A a déroulé. Dans son désarroi, une bonne nouvelle malgré tout : avec des prochaines rencontres contre Kaerjeng, Rosport et Wiltz, l’actuelle lanterne rouge a devant elle de réelles opportunités de se rattraper.

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