Nikola Malasevic : « Se donner à fond »

Alors que Dudelange s'apprête à affronter Sassari deux fois en deux jours en Coupe d'Europe, l'entraîneur du club Nikola Malasevic s'est confié à Mental sur les rencontres, ainsi que la saison à venir.

Comment est-ce que vous jugez le premier match de championnat perdu face à Berchem il y a quelques jours ?

Le match était serré. On a très mal commencé, avant de rattraper le score, en passant même à un moment devant. On a eu les opportunités pour finir le match, mais des balles perdus, des tirs ratés aux six mètres ont malheureusement permis à l’adversaire de l’emporter. Au niveau de l’investissement des joueurs néanmoins, j’ai trouvé ça très convainquant pour la suite. Le potentiel et l’envie est très présent, c’est prometteur.

Comment s’est déroulé la préparation de pré-saison ?

Plutôt correct, même si les problématiques dûs aux absences de certains joueurs pour les matchs amicaux étaient compliqués à gérer. On n’a jamais joué au complet. La blessure de notre demi-centre a aussi été un souci supplémentaire. Ce sont des choses qui arrivent, à nous de nous adapter. Mais par rapport au travail effectué, et au planning imposé, on a fait ce qu’il fallait faire.

Pour cette coupe d’Europe, vous allez jouer deux matchs en deux jours, comment aborder cela ?

On a accepté de jouer deux matchs à l’extérieur, ce qui était logique sur un point de vue économique. Mais cela ne reste pas idéal évidemment, y compris avec le voyage. On n’a pas vraiment pu prendre le temps, c’était très rapide. Mais ce ne sont pas des excuses : j’ai confiance en l’équipe pour se donner à fond, défendre les couleurs de Dudelange et montrer la qualité du handball au Luxembourg.

Quels sont les objectifs cette saison en championnat et en Europe ?

En Europe, c’est simplement pour offrir du temps de jeu aux jeunes. Ce sont des matchs préparatifs pour la saison à venir. Si on passe ce tour, ce sera ensuite contre une équipe de Norvège, et on va rencontrer la crème de la crème, un effectif nettement supérieur au notre. On en est conscient, et on le prend en compte dans notre stratégie. Concernant le championnat, personnellement, si nous arrivons à éviter les blessures -ce qui peut jouer un gros rôle – il faut avoir de l’ambition. Sans gros pépins physiques, on peut aller chercher un titre. Cette année, le championnat va être équilibré. Esch demeure néanmoins favori : malgré quelques joueurs absents lors de la première journée, ils l’ont emporté, ce qui montre bien ses capacités.

Cela va maintenant faire plusieurs saisons que vous évoluez à Dudelange, avez-vous toujours l’envie de continuer ou le désir de changer d’air est-il présent ?

Cela ne dépend pas forcément de mes souhaits. J’ai envie de travailler et d’avoir une liberté dans le travail, ce que j’ai ici. Est-ce que je continue à Dudelange ou je change d’air ? Ca dépend des résultats, mais aussi de l’ambiance générale. Je suis quelqu’un de l’instant. Chaque année on essaye de construire des belles choses, avec un recrutement intéressant et un désir de progresser. Maintenant, je ne suis pas le seul décisionnaire. Mon rôle est de rentrer dans le travail à 100%, mais à la fin ce qui arrivera arrivera.

Donc vous vous sentez bien au club ?

Oui, absolument. Je sens que les dirigeants sont derrière moi, nous sommes sur la même longueur d’onde. On connait la qualité de l’effectif, on sait ce qu’il y a à faire pour progresser, tout va bien. Concernant un changement encore une fois, ce n’est pas dans mes pensées. Si la réflexion doit arriver, on en discutera à ce moment-là.

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