Rafael Zmijewski : « Un bilan très positif »

L’entraineur du CHEV Diekirch est revenu sur le bon début de saison de son équipe, en lice pour accrocher une sixième place synonyme de play-offs et de maintien assuré.

Quel premier bilan tirez-vous du début de saison de votre équipe ?

C’est un bilan très positif à l’heure actuelle. Rien qu’en ce qui concerne la présence aux entrainements, je suis déjà très content. Au Luxembourg, c’est plus difficile d’avoir tout l monde aux entrainements étant donné que les joueurs ne sont pas professionnels. Mais jusqu’à présent, la motivation et l’ambiance au sein de l’effectif sont très bonnes, et ça se reflette aussi sur le jeu. Lors de notre premier match face à Differdange, on a pu faire valoir nos qualités et montrer qu’on s’était bien préparés. Ensuite, on a gagné deux matchs très importants pour nous.

La saison dernière, vous avez rapidement vu que la sixième place allait être compliquée mais cette saison, on sent que c’est possible. C’est l’objectif ?

Bien sûr. Il faut toujours penser au meilleur résultat possible. La sixième place, c’est l’objectif de chacun des ‘’petits’’ clubs. Mais même jouer une relégation, ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Très honnêtement, la saison dernière, on a pu faire de belles choses dans ce groupe et ça permet d’essayer de nouvelles combinaisons, de faire jouer tout le monde.

Selon moi, la relégation nous a beaucoup aidé et il ne faut pas sous-estimer les équipes les équipes présentes dans ce groupe parce qu’on a aussi eu des matchs serrés. J’ai vu la relégation comme une véritable préparation pour cette nouvelle saison.

Comment est-ce que vous jugez le mercato de cet été ? Vous avez été renforcé par l’arrivée de Gilson Mendes Correia notamment.

Ça a été tout à fait positif. On s’est plutôt bien lancés avec nos matchs de préparation et toutes les nouvelles recrues ont été bien accueillies, donc je peux tirer de bonnes conclusion sur cette intersaison.

Pour le reste de l’effectif, l’objectif était de garder l’ossature de la saison dernière ? 

Oui, c’est ça. Pour moi, l’un des plus grand succès, c’est que quasiment tout les joueurs de l’équipe de la saison passée soit restée encore cette saison. On a trouvé progressivement nos automatismes et avec les quelques joueurs qui ont rejoint l’équipe, on a pu progresser encore plus.

L’année dernière, votre président Frank Link nous avait dit que l’objectif du club était de renforcer le centre de formation pour pouvoir amener plus de jeunes en équipe première. C’est un positionnement auquel vous adhérez ?

Oui et c’est ce que je veux faire aussi. Au départ, ce n’était pas prévu que je sois entraineur de l’équipe première. Je suis entraineur des jeunes à la base, j’ai travaillé avec les u17 et les u21, donc il y a des gamins que j’ai eu par le passé, qui ont bien géré et qui font désormais partie de l’équipe. J’ai un contact assez intensif avec les entraineurs des équipes de jeunes, on échange régulièrement, donc oui, c’est aussi mon objectif.

C’est plus difficile d’attirer des joueurs à Diekirch que dans des clubs du sud du Luxembourg ? C’est quelque chose que le président nous avait aussi confié. 

Oui, je peux le confirmer. Quand on discute avec des jeunes joueurs qui n’ont pas leur chance dans les grands clubs luxembourgeois comme Esch ou Differdange, on a beaucoup de difficulté à les attirer à Diekirch. Ils ne sont pas forcément habitués à faire des déplacements aussi longs plusieurs fois par semaine, et on peut les comprendre évidemment.

Ce week-end, face à Esch, qu’est-ce qu’il faudra faire pour essayer au moins de poser des problèmes à l’adversaire ? 

Pour leur poser des problèmes, je crois que la meilleure chose, c’est de montrer qu’on n’a pas peur, qu’on joue notre jeu et qu’on forme une véritable équipe. Il ne faut pas se décourager parce que c’est Esch ou un autre grosse équipe. On doit avoir l’objectif de gagner chaque match peu importe l’adversaire.

Être entraineur d’un club d’AXA League a seulement 34 ans, c’est un avantage ? Ou est-ce plus dur de se faire accepter ?

Je crois que ça se fait plutôt naturellement. Au début, on m’a demandé de faire l’intérim, et j’avais certains doutes parce que certains joueurs sont des copains avec qui j’ai joué il y a peu. Mais l’équipe tout de suite accepté et j’ai ressenti du respect. Ce qui est aussi important pour moi, c’est l’échange que je peux avoir avec certains joueurs expérimentés. Je suis encore en formation donc je prends du temps avant et après l’entraînement avec certains joueurs. Mais pour moi, c’est un avantage parce que je peux mieux me développer.

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