Y croire dur comme fer

Deux jours après l’échec en barrage aller de l’Euro face aux voisins belges, les handballeurs luxembourgeois sont au pied du mur.

Face à une Belgique sûre de sa force qui a fait le plein de confiance ce jeudi, la montagne sera forcément plus rude à affronter pour les hommes de Nikola Malesevic. Sur le papier, l’opposition était déjà favorable aux Belges avant la double-confrontation, d'autant plus que les absences de Julien Kohn (Covid-19), Tommy Wirtz (Covid-19) et Martin Muller (touché à l'épaule) ont semblé préjudiciables malgré les retour de Léi Biel et Ben Weyer. Avec six points de retard à la moitié du chemin et avant un match retour à l'extérieur, elle est encore plus favorable.

Quoi qu’il en soit, l’heure n’est pas au ressassement. Il reste soixante minutes à jouer et à l’instar du week-end dernier, les Luxembourgeois savent qu’ils peuvent réaliser des exploits. Six points, après tout, ce n’est pas insurmontable. L’une des clés tiendra sans doute dans la capacité de faire douter les Belges à un moment donné et de profiter de leurs possibles maladresses. Les gardiens, eux aussi, auront un énorme rôle à jouer. Tout ne repose pas sur leurs épaules, mais aussi bien Auger que Herrmann nous ont prouvé qu’ils savaient sortir des performances ultra solides.

Peu importe l’issue de ce match et de ces qualifications, on retiendra la volonté sans relâche de Raphael Guden et de ses coéquipiers. Et ce n’est pas le sélectionneur qui dira le contraire, lui qui il y a une semaine nous avait confié que ses joueurs prouvaient « qu’ils méritent de jouer sous le drapeau luxembourgeois ». Échec ou exploit, le handball luxembourgeois ressortira grandi de ces deux dernières semaines et prouve qu’avec sa nouvelle génération, il surprendra à bien des égards dans les prochaines années.

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