Les vingt-sept pays de l’Union Européenne se sont réunis cette nuit à Bruxelles. Un sommet dont l’objet était de planifier une série de sanctions répondant à la guerre ouvertement déclarée par Vladimir Poutine le 24 février.
Impact sur le business mondial
Le Luxembourg, tout comme l’Italie, l’Allemagne, la Hongrie, la Lettonie et Chypre s’est opposé à l’exclusion de la Russie du système de paiements internationaux interbancaire SWIFT.(Society for WorldWide Interbank Financial Télécommunication)
Si l’Union Européenne venait à activer ce levier financier, la Russie serait privée d’un système essentiel d’échanges bancaires internationaux entre les banques. Très utilisé dans le monde, il permet de faciliter et de sécuriser les transactions et compte pas moins de 300 banques et institutions russes.
Menaces de répercussions sur l’économie européenne
Si la Russie venait à être exclue de ce réseau, non seulement son économie, mais les entreprises faisant affaire avec Moscou seraient affectées. Les échanges pourraient être fortement ralentis mais la portée ne serait peut-être pas si importante que prévue.
La Russie travaille sur un système alternatif
Exclure la Russie ressemble à une riposte majeure mais la menace d’exclusion avait déjà été brandie lorsque celle-ci avait annexé la Crimée en 2014.
Depuis, la Banque centrale de la République fédérale russe a anticipé. Elle a travaillé sur un système alternatif au SWIFT. Environ un cinquième des transactions internes du pays seraient effectuées par son propre SPFS (Système de transfert de messages financiers).
