Les frères Thill et Mahmutovic au Progrès : «Très heureux de les accueillir»

Les trois internationaux, qui ont réussi à fuir l’Ukraine, s’entraînent depuis le début de la semaine au Progrès. Même si cela demande quelques petits ajustements logistiques, notamment pour le coach, le club est très heureux de leur venir en aide.

Les choses se sont faites assez simplement, assez naturellement : depuis lundi pour Olivier et Vincent Thill, et depuis mardi pour Enes Mahmutovic, il leur est possible de refouler une pelouse et de s’entraîner grâce à l’accueil du Progrès Niederkorn. « Pour les frères Thill, on a rapidement été en contact avec eux, notamment par l’intermédiaire de leur maman, Nathalie, qui est responsable de notre section féminine. Dès qu’Olivier a réussi à quitter l’Ukraine, une de ses premières préoccupations a été de trouver un moyen de s’entraîner, ce qui monte son niveau de professionnalisme. On l’a accueilli avec plaisir et ils s’entraînent, lui et son frère, avec le groupe depuis lundi », raconte Thomas Gilgemann, le président du club. 

« Il faut s’adapter, mais ce n’est pas un problème »

Pour Enes Mahmutovic, l’initiative est venue du sélectionneur, Luc Holtz : « Il souhaitait, dans la mesure du possible, que ses internationaux aient les mêmes séances, ça simplifiait les choses pour lui. On a évidemment dit oui. Les trois vont tirer techniquement tout le groupe vers le haut », relate le président du Progrès. Même si cet accueil demande quelques ajustements logistiques, surtout pour le coach Stéphane Léoni : « On a 20 joueurs dispos en ce moment, ça fait 23 avec eux. Il faut s’adapter, mais ce n’est pas un problème. C’est un plaisir d’accueillir des joueurs de cette qualité, cela permet au reste du groupe de voir de vrais et grands professionnels. Et cela se passe très bien depuis qu’ils sont là. Le principal est qu’ils soient bien rentrés et nous, on est heureux de les aider. »

Jusqu’en mai s’il le faut

Sur la durée de cette présence, le Progrès est prêt à faire ce qu’il faut le temps qu’il faudra : « Ils participent à trois séances le lundi, mardi et jeudi. Ils ne font simplement pas la séance de mise en place avant les matchs, et ils auront sûrement des séances supplémentaires avec le staff de la sélection. On va voir l’évolution dans les semaines qui viennent, mais si cela ne s’améliore pas en Ukraine ou qu’ils ne trouvent pas un autre club, ils peuvent rester avec nous jusqu’en mai sans problème », précise Thomas Gilgemann. 

Pour lui, la confiance du sélectionneur et de ses trois joueurs est valorisant pour le club : « Il s’agit d’une belle récompense, d’une reconnaissance extérieure. On est touché et flatté de cette confiance dans la gestion de joueurs internationaux. »

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