Déjà condamné à 30 ans de réclusion pour crimes sexuels, l’ex-chanteur comparaît de nouveau pour un procès qui se tient dans sa ville natale de Chicago, pour des faits similaires.
La liste des charges qui pèsent contre R. Kelly, de son nom complet Robert Silvester Kelly, ne cessent de s’accumuler au fil des années et laissent entrevoir un terrible « système » permettant d’asservir sexuellement des dizaines et des dizaines de victimes. L’ex-star du R’n’B avait déjà été reconnu coupable, à New York, d’être à la tête d’un réseau d’exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des adolescentes, et avait été condamné à 30 ans de prison.
Le nouveau procès qui s’ouvre à Chicago concerne cette fois-ci des faits d’obstruction à la justice, de production de pédopornographie et d’activité sexuelle illégale avec une personne mineure. Son ancien manager, Derrel McDavid, et un ancien employé, Milton « June » Brown, l’accompagnent sur le banc des accusés. La chute de l’ancien chanteur semble interminable.
Le premier procès à New York, suivi de sa condamnation, où une grande partie des parties civiles étaient des femmes noires, avait été perçu comme un tournant du mouvement #MeToo.
