Marc Schmit : « une superbe expérience à vivre »

Ils sont les capitaines des deux équipes gagnantes du championnat interclubs. Marc Schmit et Nathalie Decker reviennent sur ces victoires, leur rôle de capitaine, et les raisons derrière ces deux succès inattendus.

Tout d’abord, toutes nos félicitations pour ce titre !

Merci beaucoup. C’est une très très belle victoire. Je tiens d’ailleurs vraiment à féliciter toute ma team. Parce que ce groupe n’était pas nécessairement favori, mais ils ont été allés la chercher, c’est magnifique. Ils n’ont rien lâché, ont donné leur meilleur, c’est une grande fierté.

Au moment de commencer la compétition, on attendait plus le Kikuoka vainqueur. Qu’estce qui a réussi à faire la différence à vos yeux pour aller chercher ce titre ?

Beaucoup de choses peuvent expliquer cette victoire. On a d’abord une équipe qui est relativement jeune, ce qui a pu être une aide précieuse. Aussi, tous les membres du groupe sont vraiment des team players. Et à un moment, quand ils ont vu que cela ne se passait pas trop mal sur notre terrain, ls ont su acquérir ce surplus de confiance ce qui selon mon opinion a du faire la différence. Le confiance était plus grande chez nous qu’au Kikuoka…

C’est une très belle victoire. Savez-vous de quand date la dernier titre pour le golf de Belenhaff ?

Honnêtement ça je devrais le chercher…

Donc ça date !

Oui (rires !) Je pense que cela devait-être en 2015 ou 2016, mais il faudrait que je revérifie.

Revenons à la compétition. L’exclusion du golf de Christnach, pour des raisons administratives de la Fédération, et donc de la compétition a telle changé les plans ?

Je ne pense pas que ça ait changé beaucoup. Si je ne me trompe pas, le golf n’avait pas annoncé d’équipe pour ces championnats inter-clubs, même avant tous ces problèmes administratifs qui sont pour le moment en suspens. Ils avaient sincèrement du mal à former une équipe pour cette année. Mais cette absence n’a pas, à mes yeux effectué de gros changements. Nous étions concentrés sur nous dans tous les cas.

Jouer à domicile, dans votre fief du golf de Junglinster a t’il apporté un avantage ?

Bien sûr. Jouer sur un terrain qui est impeccable, magnifiquement entretenu, avec des greens superbes et une certaine vitesse tout au long du parcours, je suis absolument persuadé que cela a eu une influence remarquable de jouer à la maison.

Et est-ce que les conditions climatiques qui n’étaient pas non plus exceptionnelles ont-pu favoriser certaines des équipes présentes ?

Je pense qu’à la fin du compte, oui. Il y avait tout de même un peu de vent, un temps pas génial. Après, c’est évidemment la même chose sur le terrain pour tout le monde en termes de conditions de jeu. Maintenant, c’est certain que des conditions climatiques difficiles peuvent avoir une influence sur le mental de l’un ou l’autre qui ont leurs préférences particulières de jeu. Mais je ne vois pas ça comme un facteur particulièrement fort.

Les choix pour constituer l’équipe, avec ce championnat se jouant en plein mois d’août, ont-ils été difficile à faire ?

J’ai eu beaucoup de chance, car les joueurs dans l’immense majorité – à part l’un ou l’autre qui n’ont pas pu répondre présent pour des raisons personnelles – étaient la. Nous avons donc pu mettre en place l’équipe la plus compétitive que l’on souhaitait pour aborder ce championnat inter-club.

Et qu’en a t-il été vis-à-vis des choix pour les simples et les doubles ? Il y a t-il eu une hésitation quant à la stratégie à aborder ?

Je pense que dans une telle compétition, et on était tous conscients de cela, la clé est fort souvent les doubles. Je suis très satisfait de nos choix, on a fait les bonnes équipes, et d’ailleurs les deux ont gagné, ce qui a clairement fait la différence pour l’emporter.

Etiez-vous satisfait des résultats à la fin du premier jour, avec cette qualification pour la finale mais aussi une seconde place ?

Quand on a regardé les résultats à la fin de la première journée, d’un côté, on était très satisfait d’être qualifié en finale, mais on s’attendait à de meilleurs résultats, honnêtement. Mais chaque championnat a ses règles, et une compétition comme celle-ci crée nécessairement une forme de pression sur les joueurs, qui veulent absolument donner le meilleur d’eux-mêmes, ce qui n’est pas toujours facile à gérer sur le plan émotionnel. Pour l’un ou l’autre, ça n’a pas nécessairement fonctionné, mais l’objectif d’être en finale était atteint, donc la satisfaction était prédominante.

Ces deux journées ont-elles été particulièrement stressantes pour vous ? Avez-vous réussi à gérer tout cela ?

Quand vous arpentez le parcours, et que vous entendaient des résultats ici et là de certains joueurs « je suis deux down », « je suis one down », etc… On est constammnt dans la reflexion, a essayer d’analyer ou on en est, ce qui peut encore arriver, et on les observe.. Et d’ailleurs, je constate que l’on voit énormmeent au langage du corps dans quel état d’esprit et situation mentales ils sont. A leur manière de marcher, on peut savoir beaucoup. Et à un moment donné, quand on approchait des derniers trous, au 15 et au 17, on voyait quelqu’uns qui, même si rien n’était fait encore, savaient qui’ls étaintn à même de le faire. Suivre le double en play-off a été extrêmement stressant et excitant à la fois, et une superbe expérience à vivre. Je n’en retiens que du positif. J’ai pu voir à quel point tous voulaient donner de leur mieux pour le faire, qui sont allés chercher cette victoire.

Pour ce qui est des femmes, quel est votre ressenti vis-à-vis du résultat ? Pensez-vous qu’il y avait la place pour aller gagner le titre ?

Je croyais sincèrement au début qu’elles allaient réussir relativement facilement l’emporter. À la fin de la première journée, on a été battue que d’un coup… Elles se sont peut-être mises un peu trop de pression à l’idée de jouer à la maison. Elles ont toujours gagné les dernières années à part l’année précédente, mais là l’équipe était relativement forte, donc c’est très dommage. je suis persuadé que si elles avaient accrochés les finales, nous aurions réussi à faire le doublé. Honnêtement, j’étais un peu déçu, mais bon. C’est le sport, c’est la vie, on est tous sportifs, on sait que ce genre de choses arrive.

Comment décririez vous l’ambiance générale lors de ce week-end de compétition ?

C’était vraiment une très bonne ambiance entre les équipes. Tous les joueurs se connaissent depuis des années, l’un et l’autre sont naturellement ravis de se revoir. On est un nombre assez grand de clubs, mais sur l’ambiance, il n’y a rien à redire. Tout le monde a ses attentes, ses buts et donne tout sur le terrain, mais tout reste très sportif, très jovial. Vraiment que du plaisir.

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