Riders Republic, notre avis avant la sortie

Histoire de convaincre les foules que son jeu de sports extrêmes multijoueur mérite d’être acheté le 28 octobre prochain, Ubi Soft a décidé de mettre à disposition pendant plusieurs jours une version de démonstration jouable pendant quatre heures. L’occasion idéale pour se faire une idée sur ce titre ambitieux et de vous proposer quelques captures in game de la version Xbox Series X.

Histoire de quand même savoir de quoi on parle, Riders Republic est donc un jeu de sports extrêmes qui rassemble cinq disciplines bien différentes. Dans un monde où l’on peut se déplacer librement, nous pouvons donc participer à des épreuves de V.T.T, de ski, de snowboard, de Wingsuit et de Rocket Wingsuit. Décrit comme une expérience massivement multijoueur par l’éditeur le plus détesté du moment – que vous pouvez aussi appeler Ubi Soft – Riders Republic permettra à cinquante sportives/sportifs (20 sur Xbox One et ps4) de jouer ensemble et de s’affronter dans les différents modes disponibles tel que le tricks battle arena ou deux équipes de six se donnent à fond pour obtenir le meilleur score en effectuant les figures les plus folles possibles. La proposition est vraiment honnête et le tout promet une durée de vie vraiment conséquente surtout si l’équipe de développement alimente régulièrement le jeu d’épreuves pour motiver les troupes à revenir régulièrement pour imposer leurs scores. Pour ceux qui aiment quand même avoir des bases pour se lancer, un mode carrière sera aussi de la partie et il vous permettra grâce aux différentes activités de débloquer des éléments pour customiser votre équipement ainsi que votre avatar… bon normalement vous savez tout alors si on se lançait pour de bon ?

Une fois notre avatar créé et que nous avons choisi parmi l’un des deux gameplay proposés (l’un orienté pour la course, l’autre pour les figures) on se lance dans le long tutoriel qui va nous permettre d’assimiler les nombreux aspects du jeu. Courses, déplacements sur la grande map, figures et modes de jeux vous saurez tout pour vous lancer comme il se doit dans la compétition. Comme souvent, on débute comme une étoile montante qui possède un fort potentiel qui ne demande qu’à être un peu aidé pour devenir le nouveau champion. Nos nouveaux ami(e)s forcément super cools vont nous offrir gracieusement nos premiers équipements afin de participer à quelques épreuves qui nous permettront de gagner du stuff toujours plus performant ainsi que du pognon… oui c’est toujours important le pognon -virtuel ou non – surtout pour s’acheter un costume de dinosaure dans la boutique accessible via le hub principal qui nous permet aussi de participer aux différents modes multijoueur compétitif comme la MégaRace qui rassemble jusqu’à cinquante participant(e)s  (vingt sur Ps4 et Xbox One) !

Après environ une petite heure – surement moins si vous êtes meilleur que nous – nous voilà libre comme l’aire pour se balader comme bon nous semble sur l’immense terrain de jeu qui s’offre à nous. Regroupant sept parcs nationaux américains bien différents (Bryce Canyon, Yosemite Valley, Sequoia Park, Zion, Canyonlands, Mammoth Mountain et Grand Teton), la carte proposée est aussi immense que variée mais heureusement il existe plusieurs manières de s’y déplacer. En plus de nos différents équipements, il est en effet possible d’arpenter les lieux au guidon d’une motoneige plutôt maniable mais surtout bien plus pratique quand nous devons parcourir une longue distance pour se rendre à une épreuve préalablement marquée sur notre map. Si vous êtes un(e) habitué(e) des mondes ouverts Ubi Soft et surtout si vous avez déjà joué à Steep leur précédente production vous retrouverez assez facilement vos marques et il est assez simple de naviguer identifier les choses à faire. Et justement, maintenant que l’on a un beau V.T.T, un snowboard et une belle paire de ski (ça sera plus tard pour le wingsuit) reste plus qu’à s’amuser en faisant les foufous sur les pistes.

C’est un sacré challenge de proposer un jeu avec plusieurs disciplines à maitriser car il y a le risque de ne proposer que le minimum syndical pour chacune d’entre elles et donc de lasser les joueurs/joueuses. Histoire de se mettre un maximum de pression chez Ubi Soft Annecy, c’est donc cinq sports et donc autant de gameplay – presque – différents qui nous sont proposés mais pour vous rassurer nous sommes pour le moment assez contents de ce que nous avons réussi à essayer surtout au niveau des sports de glisse. Faut dire, avec Steep en 2016, le studio avait déjà largement fait ses preuves en proposant au fur et à mesure de la vie de son jeu de plus en plus de disciplines dont justement du ski, du snowboard et du wingsuit. Il ne s’agit donc pas vraiment de leur galon d’essai et il serait facile de considérer Riders Republic comme une version plus ambitieuse et débridée de leur premier jeu en tant que studio principal. On ressent donc l’expérience des Français sur tout ce qui touche à la poudreuse et que ce soit en ski ou en snowboard la prise en main est vraiment réussie permettant de s’amuser assez vite que ce soit lors des courses ou dans les épreuves de figures. Parmi les bons points, soulignons les sensations de glisse qui sont plutôt bonnes avec un bon ressenti de la vitesse surtout lorsque l’on décide de passer en vue intérieur ce qui contre toute attente, se montre tout à fait jouable. Pour ceux qui ont peur de voir remonter leur petit dej lors de la réalisation des tricks, rassurez-vous car la caméra change automatiquement pour vous permettre de voir les mouvements de votre personnage. C’est bien pensé et bien exécuté. Concernant les tricks d’ailleurs, là encore c’est agréable avec un nombre de mouvements et donc de possibilités assez riches pour ne pas avoir la sensation de toujours répéter la même figure. Pour multiplier les points toutes sortes de combinaisons de touches sont possibles pour associer les tricks mais il sera aussi primordial de bien gérer sa réception pour ne pas se vautrer comme un(e) naze. Pour les novices, notez qu’il est possible d’activer une assistance qui vous permettra de toujours réussir vos réceptions mais on vous conseille une fois plus à l’aise de vite la supprimer pour optimiser vos points. Pour ceux qui veulent en apprendre toujours plus pour exploser les scores, une zone spécifique à l’apprentissage des figures et disponible toujours dans le fameux hub.

Concernant le V.T.T, les sensations sont là encore plutôt réussies même nous avions parfois l’impression de ne pas vraiment maitriser comme il faut nos trajectoires. S’il est assez agréable d’utiliser notre vélo dans l’ensemble la prise en main nous a semblé plus arcade que sur les sports de glisse même si le fait de devoir gérer les sprints apporte un peu de tactique dans les courses. Là encore il sera possible de réaliser des figures avec un gameplay qui reprend les mêmes bases que sur ce les disciplines que nous avons traitées précédemment. Dire que l’on ne se s’amuse pas lors des parties en vélo tout terrain serait mentir même si nous avons quelques réserves sur la durée mais descendre à pleine vitesse un canyon étroit en utilisant la vue guidon est vraiment grisant donc on reste curieux sur le potentiel de ce sport surtout pour la partie chrono ou la maitrise du dérapage pourrait faire la différence. Pour les amateurs de voltige quelques mots sur le wingsuit, discipline plus classique dans son approche mais assez efficace dans son exécution puisqu’encore une fois les sensations sont là. Comme pour le vélo il est important de bien gérer sa jauge d’accélération pour tenter des dépassements ou prendre un peu d’avance sur ses concurrents.

Rentrons maintenant du côté de la technique, car le jeu mine de rien propose de beaux arguments aussi de ce côté-là. Comme nous l’avons dit, la carte est vraiment gigantesque ce qui forcément demande des compromis pour afficher correctement de si grands espaces surtout sur les anciennes machines qui ne pourront pas proposer de jouer en 60 fps. Sur Ps5 et Xbox Series X pas de soucis de ce côté-ci, le jeu se montre fluide et stable ce qui avouons-le est quand même très agréable sur ce type de jeu. Visuellement, Riders Republic est assez joli avec des décors bien remplis et détaillés mais attention de ne pas s’attendre à la claque next gen ultime car vous pourriez être déçu. Les textures quand on y regarde de près manquent parfois de finesses mais c’est surtout la direction artistique qui manque de piquant selon nous avec des personnages qui manquent de charismes et de détails ce qui est assez flagrant lors des passages scénarisés. Rien de vraiment rédhibitoire car l’ensemble est solide mais il est dommage vu l’ambiance « sport extrême » de ne pas avoir un peu plus de folie surtout dans la mise en scène des courses qui auraient gagné en spectaculaire. Gros point fort toujours concernant la technique, c’est la quasi-absence de temps de chargement une fois embarqué dans le jeu, on ne perd pas une seconde et on enchaine les courses vraiment rapidement. En ce qui concerne l’ambiance sonore, l’aspect cool forcé des dialogues nous a rapidement laissé de côté mais sur l’ensemble là encore c’est du bon travail avec une tracklist adaptée et un sound design efficace.

Nous vous l’avons fait remarquer au début de l’article, Riders Republic est ambitieux et on sent qu’il y a eu beaucoup de travail de la part des développeurs pour proposer un titre complet avec le moins de couacs techniques possibles pour éviter de se faire épingler au moment de sa sortie. Si quelques faiblesses viennent ternir un peu le tableau, nous sommes quand même sortis assez confiants de cette première approche du dernier gros jeu Ubi Soft à sortie cette année. Vous avez envie de vous faire une idée ? N’hésitez pas à télécharger l’accès gratuit au jeu disponible actuellement sur

Ps4, Ps5, Xbox One, Xbox Series et PC.
Riders Republic
Disponible le 28 octobre

 

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