Présent en conférence de presse à la place de Fahrudin Kuduzovic, Mamadou Bah, accompagné de Romain Ruffier et Edvin Muratovic, a répondu aux questions de la presse sur la rencontre à venir contre le FC Cukaricki. L’occasion d’aborder une rencontre cruciale à venir pour le club luxembourgeois, à la veille du match.
Lors de la traditionnelle conférence de presse précédant une rencontre européenne, ils étaient trois à répondre aux questions des journalistes. Edvin Muratovic, fraîchement transféré, Romain Ruffier, capitaine emblématique et prolongé jusqu’en 2025, et… Mamadou Bah, entraîneur des gardiens, qui remplaçait Fahrudin Kuduzovic, non-équipé des bons diplômes. Un exercice de style auquel Bah s’est prêté avec aisance, et avec une réelle ambition pour la joute à venir. S’il ne cache pas la position d’outsider du Racing, l’intention n’est pas de faire figuration. Décrivant son adversaire du FC Cukaricki comme une équipe très athlétique, au jeu direct, le vainqueur de la Coupe de Luxembourg arrive confiant sur le match de demain. Avec déjà, véritable bonus, un effectif au grand complet, et selon les dires de Mamadou Bah, affûté physiquement : « On a bien travaillé, les troupes sont au complet, prêtes à affronter la rencontre. Lors des matchs de préparation, nous avons affronté des adversaires similaires au FC Cuckaricki dans le style de jeu. On a su s’adapter lors de ses matchs, ce qui nous permet d’être correctement préparé pour demain. Une chose est sûre : la confiance en soi sera primordiale. Il va falloir jouer avec nos qualités, avec l’intention de faire le mieux possible les choses. Cela reste un match de football, à onze contre onze, malgré la qualité de l’opposition en face. »
Un avis partagé par le capitaine Romain Ruffier, qui réfute l’idée que la défaite de l’an passé au premier tour pourrait influencer les matchs à venir : « Il n’y a pas de sentiment de revanche. Les défaites de l’an dernier sont oubliées. Nous jouons un adversaire totalement différent, avec une équipe totalement différente. Il faut oublier ce qu’il s’est passé l’an dernier. Ce que l’on doit retenir, c’est qu’on était parti défaitiste sur le match retour, chose que l’on ne peut pas faire de nouveau ». Table rase du passé donc, et regard porté vers le futur, face à un adversaire peu connu : « Cela sera deux confrontations compliquées face à une équipe qu’on ne connait pas. C’est toujours plus complexe face à un adversaire dont on ne sait pas le niveau. Mais c’est certain qu’ils risquent d’entamer le match avec une grosse intensité, à nous de répondre présent. Ils se connaissent peut-être plus que nous. On sait que toute petite erreur sera payée cash. A nous de faire un match plein. Mais c’est en effet eux les favoris ». Un constat sans équivoque, mais qui ne cache pas l’excitation de retrouver l’Europe, qui est plus au Stade National : « C’est un énorme plaisir de revenir au Stade de Luxembourg : l’ambiance, les infrastructures, la pelouse, et l’enjeu, ca n’est que du bonheur. »
Le Racing a en effet joué il y a quelques mois sa qualification européenne dans ce stade, remportant la finale de la Coupe face au F91 Dudelange. Une équipe qui comptait alors encore en ses rangs Edvin Muratovic, fraîchement transféré, et ambitieux sur ses objectifs : « Cela faisait presque quatre ans que j’étais à Dudelange. J’avais envie de voir quelque chose d’autre. Le projet du Racing m’a persuadé de venir ici et de signer. Selon moi, l’avenir du foot luxembourgeois est ici. Les moyens, la structuration du club, tout est excitant et le Racing est le futur. J’ai parlé devant tout le groupe, j’ai annoncé mes objectifs. Le but est d’être champion du Luxembourg et gagner tous les titres ici. Le club a un très grand effectif, et cette année pourrait être la bonne ». A voir si ses ambitions se confirmeront dès demain, sur les coups de 20h, face au FC Cuckaricki.
