Running : les blessures les plus fréquentes

Bien que la course soit une pratique physique généralement peu propice aux grosses blessures, un coureur n’est pas à l’abri de pépins. Voici une sélection des blessures les plus communes, le meilleur moyen de les éviter, et bien entendu, comment les soigner.

  1. La foulure

Souvent dû à une mauvaise réception sur la jambe, cette blessure se distingue par l’absence de distension ou arrachement des ligaments. Bénigne, elle peut néanmoins s’aggraver en cas d’absence de traitement adéquat. Plusieurs solutions doivent être appliqués pour se soigner :
– Appliquer une poche de glace au plus tôt afin de minimiser l’inflammation. Ne pas oublier de répéter cette pratique plusieurs fois par jour pendant une bonne semaine. Si la reprise de la course peut être acceptable au bout de 72h, il est sage d’attendre plus longtemps avant de repartir, une sollicitation de la zone sensible pouvant engendrer des conséquences graves.

2. La contracture

Contraction musculaire involontaire, la contracture donne une impression de crampe. Hormis l’application de bouillotte ou autres pommades, et étirements prononcés, le plus essentiel est le repos.

3. Brûlures cutanées

Ces brûlures sont des lésions créées à la suite d’un frottement répété de votre corps avec votre tenue de course. Capables d’apparaître sur de nombreuses zones du corps (aisselles, entrecuisse, pieds,…), ces brûlures se soignent avec des pansements gras. Pour éviter le risque de récidive, appliquez des crèmes adaptées sur les zones potentiellement touchées.

4. L’ongle noir :

Paraissant bénin et sans douleur au premier abord, l’ongle noir peut vite créer un réel inconfort handicapant pour tout coureur. Provoqué par un choc au niveau du pied (heurt du bitume, trottoir ou racines d’arbres), cette blessure se soigne soi-même d’une opération indolore : désinfectez votre ongle avant de le percer avec une aiguille chauffée afin d’évacuer le sang. Passé quelques temps, la partie noire de l’ongle tombera d’elle-même.

5. L’ampoule

La plus commune dans l’imaginaire collectif, l’ampule peut réellement handicaper un coureur sans un traitement adéquat. Souvent provoqué des suites d’un entraînement trop intensif ou de nouvelles chaussures pas encore familiarisées avec la forme de vos pieds, le traitement se fait en perçant l’aiguille afin de retirer le liquide à l’intérieur, le tout sans arracher la peau. l’ajout d’un antiseptique ainsi qu’un pansement adapté accélèrera le processus de récupération.

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