Léon Schmit : « Je suis extrêmement attaché à Hostert »

Nommé parmi les meilleurs espoirs du pays au Dribble d’Or, Léon Schmit a quitté Hostert pour le VFB Hallbergmoos, transfert justifié par une priorité pour les études. Le joueur polyvalent se livre à Mental, sans fard, sur cette nouvelle aventure, sa carrière à Hostert, et ses ambitions pour le futur.

Peux-tu revenir sur ce transfert au VfB Hallbergmoos ?

J’ai terminé mes études au Luxembourg en juin passé. J’ai passé mon BAC, et pour mes études supérieures, j’ai regardé ce qui s’offrait à moi. Munich, qui est une belle ville avait un cursus qui me convenait parfaitement. Ce que je voulais étudier était offert par une université ici. Avec six heures de route entre cette ville et le Luxembourg, il paraissait plus logique de passer par un transfert et jouer ici, plutôt que de continuer à Hostert.

Comment les contacts se sont-ils mis en place ?

Mon ancien coach de l’équipe nationale Reinhold Breu, en communication avec Manuel Cardoni, m’a donné le contact d’un agent ici, qui m’a proposé quelques clubs qui étaient intéressés. Et de fil en aiguille, je suis arrivé ici.

À quel niveau évaluerais-tu ton nouveau club ?

C’est dur à dire pour le moment, n’étant là que depuis dix jours. Pour le moment, l’équipe n’est pas en très bonne position, avec une 17e place sur 19. Quant au niveau, je le qualifierais d’aussi bon que celui d’Hostert. Mais pour les autres équipes, je ne peux pas encore me prononcer…

As-tu pu discuter avec l’entraîneur de ton poste sur le terrain ? Puisque tu es d’une grande polyvalence, sais-tu où tu vas être utilisé ?

Le staff vient de changer et est arrivé en janvier. L’entraîneur principal, qui est un ancien pro a parlé avec moi. À l’heure actuelle, il estime que le club a d’excellents joueurs au poste d’arrière gauche, donc il envisage de m’utiliser un peu plus haut sur le terrain.

Toi, personnellement, tu as une position préférée ?

Personnellement, je préfère le poste d’arrière gauche, car c’est là où je suis le plus habitué à performer. Même si ces derniers temps j’avais moins joué là à Hostert, ça a tout de même été ma position pendant fort longtemps, ainsi qu’en sélection. Mais je peux évidemment faire quelque chose en étant placé plus haut sur le terrain. Sans vouloir paraître arrogant, j’estime être un joueur intelligent. Avec un certain temps d’adaptation, je peux clairement donner mon meilleur.

Tu viens de parler de la sélection, où tu es régulièrement appelé en U21. As-tu pour objectif de rejoindre la sélection A dans un futur proche ?

Avant tout, la sélection a été une excellente école de vie. Elle nous apprend à avoir une certaine rigueur, discipline, mais aussi beaucoup de respect et l’esprit d’équipe. Cela m’a beaucoup aidé, au-delà du football. Maintenant… j’ai été convoqué plusieurs fois en U21, nous avons des nouveaux matchs en mars et on verra à ce moment-là si je suis toujours appelé. Mais je demeure très réaliste et ne pense pas que j’irais un jour en A. Là où je joue ne va pas tendre en ma faveur.Pour être honnête, ça n’est pas vraiment un objectif. Mes études sont la priorité, et le football est plus dans la catégorie hobby aujourd’hui.

« L’école a toujours été prioritaire sur le football(…). J’ai donc pris la décision de prioriser les études. »

Cela a toujours été comme ça pour toi, ou c’est une manière de penser qui a évalué avec le temps ?

L’école a toujours été prioritaire sur le football. Mes parents m’ont toujours dit que c’était bien de faire du football, mais qu’il fallait toujours avoir une forme de certitude derrière. L’école est plus sûre que le sport. Maintenant, évidemment, quand on est plus jeune, on rêve tous du plus grand niveau. C’est la même chose pour chaque jeune garçon. Mais à un moment donné, j’ai réalisé que je n’avais pas les capacités – ou tout du moins je ne pense pas les avoir – pour pouvoir devenir pro. J’ai donc pris la décision de prioriser les études.

Hostert a été le seul club dans lequel tu as joué ici au Luxembourg… Que représente ce départ pour toi, et que retiens-tu de ta période là-bas ?

C’est le club dans lequel j’ai fait toutes mes gammes, toutes les catégories de jeunesse avant d’intégrer la première équipe. Je suis extrêmement attaché au club. Ma soeur jouait là aussi jusqu’à l’an passé. C’est là où j’ai grandi, avec énormément de potes, et je me suis énormément amusé avec cette équipe. Cela m’a fait forcément du mal de quitter Hostert. Mais je préfère retenir tout le bon, et tous les supers moments.

Dans ta tête, la BGL Ligue ça semble fini ?

Bien sûr que je me vois revenir un jour. Tout dépendra de comment les choses évoluent à Munich, et de jusqu’où je pousse mes études. Mais en l’état, si après mes études, j’ai toujours le niveau et l’ambition de jouer en BGL Ligue, je me vois très bien y retourner.

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