Le Ministère de la Mobilité veut accélérer l’autopartage

Le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, a récemment présenté l’avant-projet de loi relatif à l’autopartage. Une pratique que les pouvoirs publics souhaitent encourager.

Si vous n’en avez jamais entendu parler, l’autopartage est un système de location de voitures où plusieurs personnes partagent l’utilisation d’un même véhicule. Les personnes intéressées s’inscrivent auprès d’un service d’autopartage et peuvent ensuite réserver un véhicule en ligne ou via une application mobile pour une durée déterminée. Une fois la location terminée, le véhicule est retourné à sa place de stationnement désignée pour que d’autres utilisateurs puissent en bénéficier.

L’autopartage peut être une alternative pratique à la possession d’un véhicule individuel pour certaines personnes qui n’ont pas besoin d’utiliser une voiture régulièrement. Les avantages incluent une réduction des coûts liés à l’achat, l’entretien, l’assurance et le stationnement d’une voiture, ainsi que des avantages environnementaux en réduisant le nombre de voitures sur les routes.

Une vignette pour distinguer les véhicules en autopartage

C’est une étude commandée en 2021 par le Ministère et menée par une équipe d’experts internationaux, basés en Suisse, à Brême, ou encore à Vancouver, qui a participé à l’élaboration de l’avant-projet de loi, en estimant important le potentiel du « carsharing » au Luxembourg. Selon eux, chaque véhicule d’un opérateur d’autopartage positionné stratégiquement peut remplacer entre 8 et 12 voitures stationnées dans la zone en question.

L’avant-projet de loi va donc permettre la création d’un cadre légal à l’autopartage, afin de permettre l’attribution de places de stationnement dédiées à cette pratique et de délivrer des agréments aux opérateurs intéressés. Une vignette distinctive sera également apposée sur le pare-brise des véhicules concernés afin d’être mieux identifiés.

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