Alors que l’OTAN organise son sommet à Vilnius, en Lituanie, le président ukrainien a de nouveau insisté pour une adhésion rapide de son pays à l’organisation. Pour Xavier Bettel, ce n’est toujours pas le moment.
Volodymyr Zelensky ne lâche pas le morceau. Lors du premier jour du sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) organisé à Vilnius, en Lituanie, le président ukrainien a réitéré ses demandes pour une adhésion de son pays dès que possible, dans le contexte de la guerre contre la Russie.
Mais pour le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, c’est toujours non. Pour lui, pas question de valider cette demande tant que la guerre ne sera pas terminée. Ce dernier met notamment en avant l’article 5, qui stipule que si l’Ukraine faisait partie de l’OTAN, alors tous les membres de l’organisation seraient de facto en guerre avec la Russie. Le Premier ministre n’a rien contre l’adhésion de l’Ukraine en tant que telle mais elle doit se faire en tant de paix et en respectant les procédures.
Sur cette position, Xavier Bettel est sur la même longueur d’ondes que les Etats-Unis et l’Allemagne qui, par les voix de Joe Biden et Olaf Scholz, ont fait savoir qu’ils craignaient une escalade du conflit en cas d’adhésion rapide, alors qu’ils refusent toute implication directe de l’Alliance face à la Russie. En face, dans le camp des nations favorables à une accélération du processus, on trouve la Pologne, les pays baltes et la France.
