2e – Jana Robin : seconde pour la deuxième fois
La gardienne de l’Entente WMG a réitéré sa performance de la saison passée en se logeant à la seconde place de ce classement. Sans un début de saison plus que compliqué pour son équipe, la portière aurait peut-être pu s’offrir le Dribble D’Or.
La régularité est sûrement l’une des choses les plus difficiles dans le football. Jana Robin se retrouve une fois de plus sur la deuxième marche du podium de ce Dribble d’Or catégorie gardienne. Privée de 7 rencontres cette saison en raison d’une blessure importante, la portière allemande de l’Entente WMG a amplement mérité sa place, tant son retour dans l’effectif a été décisif dans la remontada de son équipe, pourtant condamnée longuement dans les bas-fonds du classement. L’an passé, elle avait été la seule avec Burtin à encaisser moins de buts que de matchs joués, cette saison elle a encore impressionné par ses arrêts dans des moments cruciaux. Présente au club depuis 2017, au-delà de son talent reconnu, la gardienne de 26 ans fait figure de cadre dans son équipe et est une coéquipière hors-pair. Véritable compétitrice et leader, Jana est un rayon de soleil dans son équipe en plus d’être douée. Lors des rencontres les plus étriquées disputées par ses coéquipières, Jana Robin a su être un des éléments clés pour maintenir ses joueuses dans le match, voire leur offrir la victoire. Lorsque le groupe a parfois été acculé au sein de sa défense, il a pu compter sur son dernier rempart pour accrocher un match nul important en championnat, comme notamment face à Bettembourg en toute fin de rencontre avec deux sublimes parades coup sur coup, ou encore l’arrêt majestueux d’un corner contre Wincrange lorsque les deux équipes étaient concurrents directs et avaient absolument besoin de points pour éviter la relégation. Dans l’exercice des penaltys, Jana excelle également. Une palette complète, qui lui vaut aujourd’hui sa place parmi les meilleures gardiennes de la Ligue.
3e – Lucie Schlimé, la jeunesse pleine d’avenir
Elle qui observait avec émerveillement il y a quelques années des joueuses être récompensées individuellement, Lucie peut à son tour savourer le fruit de ses efforts et sacrifices et être sur le devant de la scène.
La grande gardienne athlétique du SC Bettembourg, vainqueure l’an passé, est tout logiquement sur le podium cette année. Titulaire indiscutable également en sélection nationale luxembourgeoise, elle a prouvé encore cette saison que malgré son jeune âge (19 ans), que l’on a tendance à oublier, elle n’a rien à envier à personne. Une saison particulière où les études et les examens ont pris le dessus, dans une année pourtant chargée en termes de compétition. Elle qui n’avait aucune appétence particulière pour le poste de gardienne et s’y est retrouvé totalement par hasard, fait partie aujourd’hui des taulières du domaine dans le pays. C’est un plaisir au quotidien de travailler avec elle diront sans aucun doute ses deux entraîneurs des gardiennes, Jean-Marie Noel (FLF) et Kris Bianchini (SC Bettembourg), tant la jeune femme est investie et toujours de bonne humeur. Si Lucie a conscience que les sorties aériennes n’étaient clairement pas son point fort et s’en amusait même, elle n’en est pas moins une acharnée de travail et l’on peut dire que travail a payé lorsque l’on a pu admirer de belles sorties dans ce compartiment du jeu tout au long de la saison. Schlimé garde les épaules sur la tête. Si elle aspire bien sûr à aller voir plus haut, elle ne grille pas les étapes et veut avant tout assurer un avenir professionnel en parallèle. Nous ne serions pas surpris cependant de la voir prochainement de l’autre côté de la frontière et découvrir encore d’autres choses. Son talent ne passe pas inaperçu ailleurs puisqu’elle a déjà eu de belles propositions en France. De nouvelles échéances internationales en septembre devraient permettre à la gardienne de Bettembourg d’engranger encore de l’expérience et passer un cap.
Betty Noel
