Le Luxembourg est-il un pays de sport ?

C’est assurément un paradoxe pour un média à l’appétence sportive. Peut-être même une incongruité. Pourtant, après plusieurs années d’existence à parcourir les terrains, rencontrer les acteurs, analyser les rencontres et promouvoir toutes les disciplines, une question nous taraude fondamentalement : le Luxembourg est-il vraiment un pays de sport ?

Josy Barthel. Christine Majerus. Charly Gaul. Gilles Muller. Luc Holtz. Dylan Pereira. Charel Grethen. Jeanny Dom. Roland Bombardella. Les noms se suivent et se ressemblent. Les succès aussi. Pour un pays d’une si petite taille, nombreux sont les Luxembourgeois à avoir su briller sur la scène nationale et internationale. Et, chose pas si fréquente au sein d’un pays, le Grand-Duché brille par sa capacité à sortir des athlètes dans un nombre conséquent de disciplines. En tennis, Gilles Muller et Claudine Schaul ont tutoyé les sommets. En cyclisme, Charly Gaul, Andy Schleck ou encore Bob Jungels ont remporté les plus belles des épreuves. En football, la fratrie Thill régale, Roby Langers et Louis Pilot ont conquis la France et la Belgique et, de plus en plus chaque année, des joueurs luxembourgeois participent dans leurs clubs aux plus belles compétitions européennes. En tennis de table, Sarah de Nutte et Ni Xia Lian régalent, tandis que Carine Risch et Jeanny Dom ont éclairci les années 70. En athlétisme, Joseph Alzin et Josy Barthel sont allés chercher des breloques aux Jeux olympiques qui, lors de leur dernière édition, ont vu Charel Grethen représenter avec brio notre petit pays lors de la finale du 1 500 mètres. Tant d’exemples qui montrent qu’avec seulement 600 000 habitants, le Luxembourg est capable d’immenses exploits, avec une force vive et des moyens infiniment plus modestes que d’autres nations.

Néanmoins, la réussite de certaines exceptions à la plus haute échelle ne peut être le simple garant d’un pays sportif. Les prouesses individuelles ne peuvent se suffire à elles-mêmes pour résumer l’attitude de tout un pays. La question intrinsèque, d’ailleurs, ne doit pas nécessairement prendre en compte les exploits de certains grands talents, alors que c’est bien ici la masse qui est analysée. Il convient d’ailleurs de définir ce qu’est un pays de sport. Est-ce une histoire de pratique, même récréative ? Ou faut-il se baser sur les résultats à l’échelle internationale ? Est-ce une question de mentalité, orientée dans la majorité des cas vers la recherche de la réussite sportive ? Doit-on considérer l’image qu’ont les gens du sport, activité bien plus axée sur le corps que sur l’esprit ? Probablement un peu de tout cela, et bien plus. C’est ce que nous allons essayer de disséquer dans cet article afin de réellement comprendre et de pouvoir évaluer si le Luxembourg peut être qualifié ou non de pays de sport. 

Résultats en progression, engouement qui stagne?

Dans le domaine du sport individuel, certains athlètes continuent d’offrir de très hautes performances. Si certains sports comme le tennis ou l’escrime sont en ce moment dans le dur, d’autres se portent plutôt bien. En tennis de table, Sarah De Nutte et Ni Xia Lian sont au sommet du classement mondial, tout comme Jenny Warling en karaté. Bob Bertemes est présent lors des plus grandes échéances internationales et Charel Grethen et Victor Bettendorf sont dans la meilleure forme de leur vie. Des résultats enthousiasmants, qui sont là aussi confirmés par les performances dans les sports individuels. À commencer par les Roud Léiwen, de plus en plus capables de gros résultats et qui semblent officiellement avoir perdu le statut de « petite nation du football ». Le résultat d’un travail de longue haleine mené par la FLF, qui s’est donné les moyens de créer un groupe de plus en plus compétitif. Le handball, lui aussi, continue de voir la sélection nationale grimper les échelons pas à pas. Avec une participation aux qualifications pour le Championnat d’Europe, Nikola Malesevic et sa troupe affrontent dorénavant des adversaires d’un autre calibre, après avoir été proches de valider leur billet pour la prochaine phase qualificative des championnats mondiaux. On peut aussi citer l’équipe nationale de rugby, vainqueur de la Hongrie le 12 mars lors d’une rencontre déjà entrée dans la postérité. Et le basket n’est pas en reste, avec un groupe qui est bien loin de l’image d’antan, où l’équipe nationale se faisait marcher dessus par l’Europe entière. Tant dans l’attitude que dans les résultats, les hommes de Ken Diederich continuent leur progression, à l’image de leurs homologues dans d’autres disciplines. En club, Differdange en futsal, le Fola pour le football et le Handball Esch ont tous réussi de jolis parcours européens, signe là encore d’une véritable progression.

Si l’évolution sportive positive est dès lors indéniable, qu’en est-il de l’engouement ? Là, les choses se compliquent. Il suffit d’ailleurs d’observer le football, sport le plus populaire du pays, pour réaliser que tout n’est pas parfait. Si tout un chacun s’accorde à dire que le niveau ne fait que s’élever, tant avec les joueurs luxembourgeois que les nombreux étrangers qui rejoignent les clubs – certains étant même passés par le monde professionnel – les affluences, elles, inquiètent. Les stades ne se remplissent plus du tout, y compris lors des grands chocs, mettant encore plus en péril l’équilibre financier des écuries du championnat, qui comptent évidemment sur les revenus des tickets et buvettes. Un constat qui se prolonge dans le handball et le basket qui, hormis pour les grands événements, voient leurs rencontres se jouer dans des enceintes sonnant désespérément creux.

S’il est évident que l’absence de professionnalisation, la médiatisation accrue et les titres à grande échelle jouent un rôle, il n’est pas difficile de faire un parallèle avec d’autres nations peu habituées à la gloire, mais qui démontrent une passion de tous les instants. On pense évidemment à l’Amérique du Sud ou l’Europe de l’Est où, malgré des résultats moyens à l’échelle internationale, les stades impressionnent par leur affluence et aussi l’ambiance qui y règne. Personne ici ne doutera que les résultats et autres exploits créent forcément une émulation collective, qui se répercute alors sur le nombre d’observateurs. Mais c’est bien là-dessus que l’on peut juger un pays de sport : dans les nations à la culture sportive prononcée, il n’y a pas besoin de prouesses pour créer l’engouement. Le Luxembourg semble être de ces pays qui préfèrent le glamour au labeur, comme l’avait exprimé Gilles Muller dans une précédente édition de Mental! : « Si tu mets un Sinner-Berrettini n’importe où dans une petite salle en Europe, à dix euros l’entrée, ça sera full. Ici, il n’y aura personne. Par contre, tu mets la place à 100 euros, avec cocktail, champagne, DJ, etc., et là, tu remplis le truc. » Un constat qui sonne évidemment vrai, à l’image de la réforme du tournoi WTA du Luxembourg qui, sûrement lassé d’affluences très faibles malgré la présence de nombreuses joueuses dans le top 30, a préféré changer son format pour devenir un invitational d’anciennes célébrités bien loin de leur meilleur niveau, mais aux noms plus clinquants. Et les chances de voir plus de gens garnir les tribunes sont – malheureusement – bien plus élevées. C’est bien là un manque réel qui égratigne fortement l’image de la culture sportive du pays. Le supporterisme, ancré et inébranlable, semble n’être que l’apanage d’un petit nombre, là où la vaste majorité ne se montre présente qu’en cas d’affiche sexy. Une diminution du suivi national qui peut être expliquée par les vastes changements technologiques de ces dernières années, qui permettent aujourd’hui à la population de regarder, à moindres frais, en direct et avec une qualité considérable, n’importe quelle grande affiche sportive internationale. Ces modifications des habitudes de consommation ont forcément impacté le suivi du sport luxembourgeois, à un niveau qu’il n’est pas toujours facile de quantifier. Et l’éternelle explication derrière cette baisse d’affluence reposant simplement sur un « il n’y a plus assez de Luxembourgeois dans les clubs » paraît bien maigre, et surtout, déleste de la moindre action à mettre en place : « Ça n’est pas de notre faute, alors que peut-on y faire ? »

La dernière rencontre entre le Luxembourg et la Turquie en football tend d’ailleurs à sérieusement infirmer cette théorie de l’absence d’identification. Car après tout, quelle plus grande fierté patriotique peut-on avoir que celle de suivre sa sélection ? Pourtant, dans un Stade de Luxembourg toujours aussi moderne et clinquant, le tout pour une affiche aux enjeux réels, l’enceinte était à guichets fermés. Sauf que derrière cette capacité pleine se retrouvaient approximativement… 6 000 supporters turcs. Ainsi, ce sont seulement 3 000 fans venus pour voir les Roud Léiwen qui ont garni les travées du stade. Les Luxembourgeois ont-ils attendu le tout dernier moment pour prendre leur place ? Avaient-ils prévu de venir, mais ont-ils été pris au dépourvu par la déferlante de supporters adverses ? Le fait que toutes les places n’aient été vendues qu’à la veille de la rencontre ne semble pas aller dans ce sens et pointe légitimement du doigt une véritable absence de supporterisme, car alors que cette rencontre pouvait avoir des conséquences historiques pour le Grand-Duché, nous pouvons affirmer avec une profonde certitude qu’un match amical aux enjeux inexistants contre une grande nation aurait rempli le stade de supporters locaux. Ceci ne fait que confirmer la préférence d’une population bien plus intéressée par le glamour que par le progrès. Et ce n’est pas l’affiche face aux Îles Féroé, avec seulement 4 500 personnes présentes, qui nous fera changer d’opinion. Il nous paraît assez inconcevable, dans une nation dite de sport, de voir l’équipe nationale de football, discipline la plus populaire à travers le monde, jouer devant un stade rempli à moins de 50 %. 

Pour autant, la population est-elle la seule responsable de ce désintérêt ? Si on ne peut évidemment pas critiquer les sportifs qui se donnent corps et âme pour améliorer leurs performances et ainsi augmenter leur visibilité, l’encadrement global est loin d’être encore au niveau de la communication du monde moderne. Sites web, réseaux sociaux, affiches dans les rues : le Luxembourg a tout simplement quinze ans de retard sur ce qu’il devrait faire pour communiquer efficacement et ainsi attirer un public nouveau. Avec un effort promotionnel proche du néant et absolument pas adapté aux codes actuels, il n’est pas surprenant que les trentenaires et plus jeunes ne s’intéressent pas à leurs champions. Il est d’ailleurs encore particulièrement compliqué aujourd’hui, dans de nombreux sports considérés comme étant « de niche », de véritablement réussir à trouver les résultats des compétitions, y compris sur les sites des fédérations, qui ressemblent parfois à des pages internet pré ADSL. La visibilité, au même niveau que l’entraînement, est une clé pour le développement des professions et le changement des mentalités, et il est nécessaire, pour ne pas dire vital, qu’un travail conséquent soit fait à ce niveau. Sans cela, il est difficilement imputable à une société de plus en plus encline à une consommation brutale de ne pas se prendre de passion pour des sports inexistants dans le panorama des médias ou autres réseaux sociaux. On remarque assez facilement les répercussions positives d’une communication adaptée à son époque, rapide, pertinente et variée dans le suivi d’un club ou d’une fédération. Alors que le développement d’une approche marketing demeure l’apanage de la minorité, des résultats probants pourraient amener le reste de la meute à suivre le mouvement. Encore faut-il qu’il soit possible pour eux de s’y mettre, puisqu’il faut assurément qu’une personne s’en occupe, dans une période où la chute du bénévolat se constate et inquiète les diverses fédérations. Une diminution qui n’est pas propre au Grand-Duché, le nombre de bénévoles diminuant aussi au sein des pays frontaliers. Ce qui ne rend pas la situation moins problématique et devrait être abordé non pas par le prisme de la déception, mais bien par une réflexion pour trouver comment conserver une main-d’œuvre suffisante au sein de chaque structure. 

Infrastructures, oui…

Derrière ce constat pas nécessairement glorieux sur le sentiment de soutien et suivi de l’actualité nationale, des raisons poussent néanmoins à voir dans notre petit pays des motifs de satisfaction sur les désirs sportifs. Avec avant tout des infrastructures et structures d’une qualité rare, et ce pour l’immense majorité des sports pratiqués au Luxembourg (la Coque, LUNEX, LIHPS, le Sportlycée, la LIROMS…), les moyens sont clairement mis en place pour décrocher le plus haut niveau que les athlètes luxembourgeois aspirent à atteindre. Et, au-delà de la qualité structurelle à l’heure actuelle, la construction de nouveaux bâtiments consacrés aux activités sportives montre bien le désir d’offrir aux habitants la possibilité d’exercer et pratiquer leurs disciplines favorites. On peut évidemment citer le vélodrome de Mondorf qui, après des décennies de tergiversations, va enfin voir son chantier démarrer. Les rénovations et constructions sont constantes au Grand-Duché, offrant de réelles possibilités à tout un chacun de pratiquer pléthore de sports.

Le soutien structurel va d’ailleurs de pair avec un soutien financier de plus en plus conséquent chaque année. Ainsi, malgré la crise du coronavirus qui a assurément mis un frein à la pratique sportive et annulé ou reporté de nombreuses compétitions, la répartition des crédits par le ministère des Sports a continué d’augmenter, passant de 10 585 835 à 11 082 248 euros, soit une hausse de 4,7 %. Il en va de même pour les subsides, qui sont passés de 12 263 471 à 12 815 000 euros, soit une augmentation de 4,5 % par rapport à 2020. Preuve que le gouvernement maintient un réel désir de promouvoir les activités sportives et tient à soutenir ses athlètes. Ces derniers sont d’ailleurs en nombre au sein de notre pays, car avec un total de 125 000 licenciés pour 600 000 habitants, c’est plus de 20 % de la population qui pratique « officiellement ». Un pourcentage qui n’a rien à envier à nos pays frontaliers, qui tournent plus ou moins autour des mêmes chiffres. Cependant, malgré ces infrastructures et soutiens financiers qui permettent assurément de maximiser grand nombre de potentiels, se cache un souci moins perceptible, mais pourtant bien présent. Les meilleures conditions d’entraînement ne sont en effet qu’un maigre atout si la mentalité de travail n’y est pas associée…

… Mentalité, moins

Si le nombre de licenciés demeure sensiblement similaire dans la Grande Région, la pratique du sport dès le plus jeune âge diffère. À titre d’exemple, si ce chiffre atteint parfois trois heures, un lycéen au Luxembourg peut ne consacrer qu’une heure par semaine à une activité sportive, ce qui est bien faible en comparaison de la France qui en fait trois fois plus, et bien entendu de l’Allemagne, réputée depuis un grand nombre d’années pour sa pratique intensive du sport au niveau des écoliers, collégiens et lycéens. Ainsi, avec une activité frôlant le néant, il paraît très difficile de susciter le moindre virus amoureux pour tel ou tel sport, tout comme il est compliqué de déceler des potentiels sur une durée aussi courte. Ce n’est pas un secret qu’un athlète se forge toujours tôt, et si des structures privées sont évidemment indispensables pour maximiser le talent, il n’en reste pas moins certain que l’appétence pour une discipline peut naître en milieu scolaire.

Si la pratique n’est pas nécessairement au niveau, il reste aussi, forcément, à transformer les mentalités. Car au Luxembourg, historiquement et encore aujourd’hui, les disciplines dites intellectuelles sont considérées comme supérieures, loin devant le sport, souvent dévalorisé et rapidement jugé. Une vision qui empêche dès lors de voir en un sacrifice sportif une véritable qualité, à moins de réussir à remporter des titres assez prestigieux. 

À cette domination des capacités de réflexion face aux aptitudes physiques (une opposition déjà fondamentalement erronée, tant il est prouvé et certain que la réussite dans le monde du sport serait inexistante sans une utilisation optimale des capacités cognitives) doit aussi s’ajouter un autre facteur non négligeable : un confort évident des résidents au sein du Grand-Duché, qui ne voient pas dans une carrière sportive un moyen de se sortir d’une certaine précarité. Combien d’entraîneurs, membres de fédérations et autres acteurs du sport au Luxembourg avons-nous interrogés à ce sujet et qui, invariablement, se lamentent de la difficulté à pousser les plus jeunes à se dépasser et à sacrifier certains plaisirs ? Trop pour tous les compter. Mais cette aisance financière est assurément un frein aux efforts qu’il faut consentir pour atteindre les objectifs les plus élevés. Un athlète ne se construit pas tout seul : il aura besoin d’un entourage, tant professionnel que familier, pour l’encourager. Et si ce dernier n’est pas derrière la jeune promesse, à la pousser mais aussi à la soutenir, les chances de rejoindre le plus haut niveau baissent inéluctablement. Comme l’expliquait Claudine Schaul dans une précédente édition de Mental!, « Dans d’autres pays, des gens gagnent moins bien leur vie et n’ont pas les moyens de partir à l’étranger durant les vacances scolaires. Ils sont contents que les enfants puissent jouer et voyager. Ici, c’est plus une obligation qu’un privilège ». Une option pourrait alors être d’offrir des garanties à certains athlètes dès le plus jeune âge, leur permettant ainsi d’avancer avec plus de sérénité et de ne pas nécessairement devoir faire des sacrifices, mais tout simplement d’accepter de faire des efforts. Il faudrait néanmoins pour cela une modification des lois déclenchées par le gouvernement, ce qui, en temps normal, prend historiquement énormément de temps.

Il y a d’ailleurs quelque chose d’assez frappant dans la hiérarchisation du sport au Grand-Duché : ainsi, le ministre des Sports est aussi celui du Travail. S’il n’est pas rare, voire plutôt commun, de ne pas créer un ministère exclusivement consacré au sport, l’associer avec un cabinet aussi capital entraîne inéluctablement un temps réduit consacré au sujet des activités physiques. Si Dan Kersch a assurément donné de lui pour valoriser le sport, avec notamment une réforme intéressante des congés sportifs englobant dorénavant encadrants et accompagnateurs, et su faire comprendre l’importance économique du sport pour un pays, Georges Engel a également confirmé dans notre précédente édition une réflexion sur la carrière de sportif civil, qu’un chantier aussi conséquent que le ministère du Travail doit forcément peser sur le temps passé sur le sport. Et on ne peut qu’être sceptique quant à la place consacrée au sport dans un pays qui semble définitivement avoir une véritable appétence pour la pratique loisir, mais beaucoup moins pour l’élite.

Le Luxembourg est-il donc un pays de sport ? Il ne nous semble pas. Pour toutes les raisons et analyses citées auparavant, le Grand-Duché ne peut entrer dans cette catégorie. Un constat qui se doit d’être tempéré : avant tout, les choses ont grandement changé ces dernières années, tant au niveau des résultats sportifs que dans la mentalité globale. Certains acteurs clés ont dorénavant des postes à responsabilités au sein de structures ou clubs influents et essayent de faire évoluer les choses. Mais aussi, et c’est là que l’espoir réside véritablement, les conditions sont réunies pour faire évoluer les choses, tant sur le plan sportif que mental. Avec quelques moteurs à des postes clés (fédérations, institutions gouvernementales, clubs) et un accent porté sur la communication externe, il ne fait aucun doute que le Luxembourg peut rattraper un retard conséquent pris dans la manière de présenter ses athlètes ; notre pays ne pourra pas rivaliser en termes de résultats, dans un futur proche ou lointain, avec les grandes nations sportives. Personne ici ne demande des miracles avec une population infiniment plus basse que les nations frontalières. Néanmoins, il est possible, en poussant, valorisant et créant une stimulation collective, de réussir à amener un engouement au niveau supérieur. Un changement qui serait assurément bénéfique en tous points, puisque malgré une réflexion poussée, nous ne voyons absolument pas qui pourrait être perdant. 

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