Vladimir Poutine a fait vendredi sa première apparition publique depuis l’invasion de l’Ukraine par son pays, lors d’un rassemblement à Moscou.

Selon la police, 200 000 personnes se trouvaient à l’intérieur et autour du stade où le président a pris la parole, alors que la foule l’acclamait, rapporte le New York Times.

Les gens ont été vus brandissant des drapeaux russes alors que Vladimir Poutine affirmait que le pays était plus uni que jamais et qu’ils « célébraient » l’anniversaire de l’annexion de la Crimée.

La Russie a pris des mesures sévères pour réprimer les médias indépendants depuis le début de l’invasion, en fermant notamment des stations de radio.

Elle a également retiré d’Internet des sites tels que la BBC dans le pays.

Une personne présente au rassemblement avait une affiche sur laquelle on pouvait lire « Pour un monde sans nazisme », le gouvernement russe continuant à dire faussement à la population que l’invasion de l’Ukraine avait pour but de stopper le nazisme.

Bien que l’événement ait semblé rempli de partisants, certains rapports indiquent que les travailleurs liés à l’État ont été forcés d’y aller par le gouvernement.

Certains ont même confirmé aux journalistes sur place qu’ils avaient été amenés en bus par leurs dirigeants, selon le Times.

Un sondage avait précédemment révélé que 58 % des Russes soutenaient la guerre, tandis que 23 % y étaient opposés.

Le soutien aux événements en Ukraine est divisé entre les générations, les personnes âgées étant beaucoup plus susceptibles de soutenir les actions de Poutine que les plus jeunes.