Volkswagen ID 4 : la famille grandit

Après l’ID.3 en octobre dernier, Losch Luxembourg nous conviait de nouveau à une présentation dynamique avec la découverte de l’ID.4 sur les routes du pays. Retour sur une journée et 175 kilomètres derrière le volant du SUV 100% électrique de VW.

Nouveau chapitre de la grande politique désormais menée par Volkswagen dans le domaine des véhicules 100% électrique. Après l’ID.3 qui nous avait quelque peu laissés sur notre faim il y a quelques mois, voilà désormais que le constructeur de Wolfsburg passe à la vitesse supérieure avec l’ID.4. Ce SUV compact va devoir se faire une place sur un des segments les plus en vogue dans l’industrie automobile actuelle. Avec quels arguments ?

Volkswagen qualifie son ID.4 de « première voiture électrique mondiale
». Car contrairement à la citadine ID.3 fabriquée dans la seule usine saxonne de Zwickau, la nouvelle venue dans la gamme se verra assembler également en Chine, sur les sites d’Anting (Shanghai) et de Foshan (Guangdong). Les deux véhicules partagent en tout cas la même plateforme MEB, utilisée également pour l’Audi Q4 e-tron, les Cupra el-Born et Tavascan, et également la Skoda Enyaq.

Avec ce nouveau modèle 100% électrique, le deuxième de la famille
ID, Volkswagen souhaite renforcer sa position dans le domaine. Et si le constructeur compare volontiers l’ID.3 à sa mythique Golf, cet ID.4 est quant à lui plutôt assimilé à un Tiguan électrique. Le SUV est d’ailleurs la meilleure vente au niveau mondial de VW. C’est parti pour 175 kilomètres à travers le pays pour se faire un avis.

Et force est de constater que de grands efforts ont été menés comparativement à l’ID.3, dont le revêtement des sièges nous avait semblé quelque peu « cheap » lors de son essai. Ici, les textures sont soignées, et la sellerie bicolore se révèle très accueillante, comme les sièges, larges et confortables, qui offrent maintien et confort dans cette ambiance plutôt zen et silencieuse. On déplorera la qualité de certains matériaux, mais dans l’ensemble, le résultat est réussi.

Un comportement dynamique

C’est parti pour un tour ! Nous quittons le garage logistique de Losch pour un itinéraire de 70 kilomètres à travers Mamer, Beckerich et Rédange
pour rejoindre Esch-sur-Sûre et ses paysages qui incitent à la promenade. Première constatation, l’ID.4 se révèle très fluide lors de ses accélérations, et se montre même dynamique sur des petites routes étroites et sinueuses. Agréable surprise pour un véhicule qui dépasse tout de même les deux tonnes sur la balance (poids à vide de 2.130kg).

Uniquement disponible en version propulsion à l’heure actuelle, l’ID.4 présente un centre de gravité assez bas avec ses batteries situées sous le plancher, offrant alors des atouts indéniables en termes de tenue de route. À basse vitesse, la voiture est douce et se faufile tranquillement dans la circulation. La conduite de ce SUV est véritablement relaxante, et on a presque envie de laisser faire le mode de conduite régénératif tout le long de notre trajet tant son absence d’à-coups et sa fluidité sont agréables.

Nous voilà arrivés à la centrale hydroélectrique d’Esch-sur-Sûre. Une centrale à accumulation construite dans les années 50, qui sert principalement à la production d’eau potable et à la protection contre les inondations. Après une visite des lieux, il est temps de reprendre le volant de notre ID.4. Cette fois, direction l’est du pays et l’Aquatower de Berdorf, à travers les petites routes passant par Heiderscheid, Ettelbruck et Diekirch, avant de pénétrer dans le Mullerthal et sa nature envoûtante.

Une autonomie qui tient le choc

C’est mode sport enclenché que la route s’ouvre à nous, l’occasion de pousser un peu plus loin dans ses retranchements l’ID.4, sur ce trajet de 51 kilomètres. L’autonomie du véhicule (estimée à 522 kilomètres par VW) ne montre pas de signe de faiblesse malgré une conduite plus soutenue. On aurait même envie de se lancer dans un trajet plus conséquent pour voir jusqu’où peut nous emmener l’autonomie réelle du SUV…

Après une visite de l’Aquatower et un coup d’œil à la vue panoramique depuis son sommet à 50m de hauteur, 52 kilomètres nous attendent pour ramener le véhicule au bercail. Une dernière occasion pour profiter de sa tranquillité, son confort plaisant, et aussi de son amortissement très agréable, peu importe le type de route empruntée. Au final, cet ID.4 est donc une réussite, même si pour les meilleures versions et options, l’addition risque d’être salée en comparaison à un Tiguan classique. Le prix de la technologie et de la zénitude au volant…

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