Zone critique

Resident Evil Village

Aussi increvable que les nombreux monstres qu’elle met en scène, la saga Resident Evil fête cette année ses 25 ans. Capable de se renouveler et de se remettre en question régulièrement, la licence culte de Capcom n’en finit pas de surprendre les fans à l’image de l’éprouvant 7ème épisode (sorti en 2017) qui prit tout le monde de court en optant pour une vue à la 1ère personne dans une ambiance poisseuse et radicale fortement inspirée des films de Tobe Hoober (Massacre à la tronçonneuse) ou encore de Wes Craven (La Dernière maison sur la gauche). Continuant dans cette voie, Resident Evil VIII (ou Village) nous replace (toujours en vue FPS) dans la peau de Ethan Winters que l’on retrouve 3 ans après les événements du jeu précédent. Alors qu’il semble avoir retrouvé la paix en compagnie de sa femme et sa fille, tout bascule. Accompagné d’hommes armés, Chris Redfield (personnage emblématique de la série depuis le 1er jeu) débarque en tirant sur tout ce qui bouge pour au final enlever Ethan et sa fille… plus tard notre héros va se réveiller seul non loin d’un village des carpates qui ne respire pas vraiment la joie de vivre.  

Véritable tour de force qui nous plonge avec efficacité dans le cœur du jeu, les premières heures de ce nouveau Resident Evil sont un régal. Ethan (donc le joueur) largué dans cette bourgade hostile doit se débrouiller pour se repérer et comprendre comment progresser dans ces majestueux décors qui tranchent radicalement de lieux proposés dans le jeu de 2017. Fini le bayou et l’ambiance poisseuse, bienvenue dans un style plus gothique et atmosphérique qui s’inspire entre autres des films de la Hammer autant dans les lieux parcourus (village en ruine, château etc…) que dans le bestiaire rencontré (Loup-garou, vampires etc…). Sans arme avec tous ces bruits étranges, on avance doucement. Sans kit de santé alors qu’une silhouette semble nous observer au loin, on évite de rester à découvert et si nous n’atteignons jamais les sommets de terreur et de violence du jeu précédent (les équipes de Capcom s’obligeant à faire plus “soft” sur celui-ci), nous sommes dès les premières minutes de l’aventure plongé dans un stress permanent grâce notamment un à un sound design particulièrement réussi qui sait jouer avec nos nerfs… équipé d’un bon casque compatible avec le son 3D c’est encore plus saisissant ! 

Autre bon point concernant la narration, les situations vécues par Ethan sont bien plus variées quand dans RE VII qui avait tendance à s’essouffler passer son exceptionnelle (si si j’insiste) première partie. Bien sûr nous retrouvons les énigmes si caractéristiques de la saga qui ne vont pas dépayser les habitué(e)s de la saga (des médaillons à trouver, des clés à utiliser, des objets à manipuler) mais sur la dizaine d’heures de jeu que vous allez vivre, il y a peu de chance que vous puissiez ressentir de l’ennui surtout que le rythme est parfaitement dosé. Les situations se renouvellent régulièrement donnant l’impression de vivre un roller-coaster horrifique qui sait alterner avec précisions les moments intenses avec les passages bien plus calmes nécessaires pour reprendre ses esprits… et ça fait parfois – souvent même – du bien de se poser quelques minutes en tête à tête avec le marchand ambulant pour faire le point sur son inventaire. Une aventure palpitante donc qui ne laissera presque aucun répit jusqu’à son dernier tiers très (trop selon certains) porté sur l’action mais qui ne serait pas aussi marquant sans la maîtrise technique des équipes du studio japonais. 

S’ il avait déjà fait ses preuves sur les excellents remakes de Resident Evil 2 et 3 ainsi que sur le 7ème épisode, le RE Engine fait encore des merveilles pour nous proposer un titre vraiment réussi visuellement. Les effets visuels sont maîtrisés, les décors riches et détaillés et les nombreux (excellents) personnages que l’on croise sont modélisés avec le plus grand soin. Comble du bonheur pour les possesseurs de consoles nouvelle génération, Village tourne encore mieux que ce qui était annoncé au départ sur Ps5 et Xbox Series X. Avec un framerate stable à 60 FPS même avec le ray tracing activé (le tout en 4K dynamique) le jeu est d’une fluidité sans faille et donc un vrai plaisir manette en main. Nous avons déjà glissé quelques mots sur la qualité de l’ambiance sonore au début de cette critique mais impossible de ne pas souligner aussi la qualité de la bande-son composée par Shusaku Uchiyama ainsi que le doublage (français et anglais) vraiment soigné. 

Voir cette saga vieille de 25 ans parvenir à nous surprendre encore une fois alors qu’elle pourrait rester sur ses acquis fait vraiment plaisir. Avec son changement d’ambiance réussi, son rythme impeccable et sa réalisation solide, Resident Evil Village est un indispensable de cette année 2021 qui montre encore le savoir-faire des équipes de Capcom.

Ratchet and clank : Rift Apart 

Créée par les talentueuses équipes de chez Insomniac Games (studio qui appartient aujourd’hui à Sony) Ratchet and Clank fait les beaux jours des machines Playstation depuis bientôt 20 ans. Très apprécié des joueurs pour son ambiance, son humour et sa multitude d’armes complètement folles, la série est aussi reconnu pour la qualité de sa réalisation qui sait utiliser comme il se doit la puissance des consoles qui l’acceuillent. Largement mis en avant par Sony lors de la présentation de sa nouvelle console de salon, le nouvel épisode des aventures du notre duo galactique intitulé Rift Apart ne fait pas exception faisant même office de vitrine technologique de la très convoitée Ps5 et de son disque dur SSD tellement rapide qu’il permettrait la mise en place d’élément encore jamais vu sur une console Playstation. Et si elle était enfin là notre claque next gen ? 

“Waow on dirait un dessin animé” 

Cette phrase, que l’on entend quasiment à chaque génération de console est peut-être enfin vraiment méritée. Car oui, si on use et abuse parfois un peu trop des superlatifs pour parler des graphismes d’un jeu, la réalisation atteint veritablement des sommets. Il suffit de comparer ce nouveau jeu de la licence au film d’animation Ratchet ans Clank sortie en 2016 pour voir l’apport des machines nouvelle génération sur les blockbusters vidéoludiques qui débarquent sur nos TV ultra HD de la mort. Dès les premiers instants, la qualité technique saute aux yeux forçant le respect même du plus blasé des joueurs (quoique tout est possible restons prudent). L’ensemble est coloré, bourré de détails en plus d’être animé avec le plus grand soin et  il suffit de voir nos différents personnages bouger à l’écran dans les somptueux décors pour se rendre compte du travail assez dingue effectué par des développeurs. Tous ces éléments techniques parfaitement maîtrisés mis bout à bout nous donnent cette impression assez folle de prendre le contrôle d’un film d’animation de grande qualité… oui cette fois la comparaison semble parfaitement adaptée. 

Toujours dans les bons points concernant la réalisation, le fameux système de faille dimensionnelle largement mis en avant lors des présentations du jeu et qui permet de changer de décors instantanément et sans auxun temps de chargement est effectivement bluffant à l’écran. Non pas qu’il soit d’un intérêt incroyable au final (même si utile dans les combats compliqués), mais il fait son petit effet quand on décide de l’utiliser. Concernant l’ambiance sonore, elle achève de faire de Rift Apart une réussite technique. Avec des doublages soignés et une bande-originale orchestrale de haute volée, difficile de reprocher quoique ce soit là encore, l’immersion est totale. Détail intéressant, comme pour leur version Ps5 de (l’excellent) Spider-Man, Insomniac nous laisse le choix entre 3 modes d’affichages afin de profiter du jeu comme vous le souhaitez : 

  • Performance en 4K, 60 fps 
  • Qualité en 4K, 30 fps avec gestion du ray-tracing 
  • Performance RT avec du 4K dynamique, 60 fps et gestion du ray-tracing 

Quel que soit le mode que vous allez choisir, vous avez la garantie de vous retrouver devant un jeu qui flatte la rétine et que vous aurez plaisir à démarrer devant vos potes pour les convaincre que oui, la Ps5 en a dans le ventre et que jamais ils ne pourraient faire tourner ça sur leur Ps4…mais n’y allez pas trop fort quand même vu les difficulté à trouver la bête. 

Si la claque graphique attendue est bel et bien présente, Ratchet and Clank : Rift Apart n’en oublie pas qu’il se doit d’être avant tout un très bon jeu de plate-forme aux mécaniques bien huilées et à l’univers varié. Accessible à tous, le titre est un modèle de prise en main qui reprend les (bonnes) bases des jeux précédents en nous faisant alterner avec un équilibre qui force le respect, l’action, la plate-forme et l’exploration. Avec des personnages qui répondent au doigt et à l’œil, naviguer dans les différents (superbes) niveaux est un régal et même si parfois l’action se montre un poil confuse (surtout lors des défouraillages de masses), exploser les différents ennemis que l’on rencontre avec les armes les plus cools de la galaxie reste hautement jouissif. Puisque l’on parle de l’arsenal, celui-ci évoluera au fur et à mesure de leur utilisation en montant en niveau débloquant ainsi des éléments dans leur arbre de compétences… alors on est d’accord ce n’est pas follement original mais ça vous donnera des armes encore plus dingues et jouissives à utiliser.  

Bien écrite, drôle et parfois même étonnante dans ce qu’elle raconte, l’aventure que l’on traverse dans la peau de nos différents héros est un modèle de rythme au point qu’il est difficile de lâcher la manette pour faire autre chose. Bien sûr, on pourrait reprocher à ce nouvel épisode de ne pas tenter de bousculer un peu plus la formule d’une saga qui fêtera ses 20 ans l’année prochaine,  mais l’ensemble fonctionne tellement bien, que l’on pardonne volontier cette quasi absence de prise de risque par les équipes d’Insomniac qui soigne comme il faut leur duo vedette. La Ps5 envoie donc du lourd avec Ratchet and Clank : Rift Apart qui est clairement le jeu à faire si vous avez la chance d’avoir la console.  

Knockout city

Si trop souvent les parties multijoueurs dans les jeux d’action en ligne se règlent à grand coup de lance-roquettes, de mitrailleuses ou d’armes à feu en tout genre, il y a heureusement certaines expériences qui tentent autre chose que les affrontements qui se terminent dans un bain de sang. Si Nintendo et les pistolets à peinture de Splatoon ont prouvé qu’il était possible de s’imposer sur le marché du TPS (third person shooter) compétitif, cette année Electronic Art et les équipes de Valan Studio tentent leur chance avec Knockout City un jeu de balle au prisonnier coloré qui a déjà convaincu plus de 5 millions de joueurs…  

“Je mets mon ballon où je veux…” 

Si le film Dodgeball, même pas mal (2004, Rawson Marshall Thurber) nous avait prouvé que la balle au prisonnier – et ses ballons en pleine tronche filmés au ralenti – pouvait donner une comédie potache réussie, c’était moins évident de s’imaginer passer des heures à s’affronter dans un jeu vidéo utilisant ce sport que nous avons tous déjà pratiqué plus jeune dans les cours de récréation. Si le tutoriel très classique n’est pas des plus rassurant sur le potentiel du titre, toutes nos craintes se dissipent une fois que notre personnage fraîchement créé débarque sur le terrain de jeu pour traquer l’équipe adverse. Le principe est simple, seul(e) ou en équipe, à pied ou en planant à l’aide d’un parapente vous devez vous saisir d’une des nombreuses balles disséminées sur l’air de jeu (seulement 3 disponibles pour le moment) pour tirer sur vos adversaires. Pour marquer l’un des 10 points nécessaires pour remporter la partie, vos cibles doivent être touchées 2 fois, et nous allons voir que si d’apparence les mécaniques semblent limitées, de nombreux paramètres devront être maîtrisés pour faire de vous la terreur de Knockout City. 

En plus des balles classiques qui peuvent être lancées plus ou moins fort dans la poire de vos concurrents, des versions spéciales peuvent être utilisées pour les assommer. Au hasard en début de partie vous seront proposées des ballons bombes dont la mèche s’enclenche dès qu’ils seront ramassés, des ballons cage qui enferment les ennemis, histoire de mieux les balancer hors du stage, des ballons lunes qui permettront à votre personnage de défier les lois de la physique mais aussi des ballons… humains. Et oui, vous avez bien lu ! A la simple pression d’une touche (LB sur la version Xbox Series X testée ici), votre personnage se met en boule et peut être utilisé comme projectile voir transformé en bombe surpuissante que l’on peut diriger en l’air une fois lancée. Cette option en plus d’être fun dans la pratique démontre aussi l’intérêt du jeu en équipe pour prendre l’avantage sur nos concurrents mais ce n’est pas le seul élément de gameplay pensé pour favoriser la coopération des participant(e)s d’une même équipe. 

En effet, si il est possible de se la jouer perso pour tenter d’assommer ses adversaires dans les 4 différents modes, le jeu nous pousse clairement à bien communiquer tout en jouant ensemble grâce à un système de passe intuitif qui augmente la puissance de la balle à chaque échange réussi. Projeté à son maximum, votre ballon sera plus rapide et efficace pour atteindre sa cible surtout si vous avez la bonne idée de combiner votre coup avec l’un des styles de lancers proposés (lobbé ou à effet). Maîtriser les subtilités de déplacement et d’attaque de Knockout City aura son importance une fois arrivée face à des équipes qui maîtrisent bien le jeu, surtout que vous comme vos concurrents n’êtes pas sans défense face à cette pluie de balles qui ne cherchent qu’à embrasser violemment votre doux visage  ! 

Pour ne pas se laisser faire, tout a été prévu et il est possible de faire face à un lancer plus ou moins puissant en réussissant à l’intercepter avec le bon timing. Si vous êtes la cible d’une attaque, les bords de votre écran clignotent en rouge pour vous prévenir du danger et il faudra vite réagir pour éviter de donner un point à cette équipe adverse qui décidément vous veut tant de mal. Vous êtes face à un ennemi armé de ce dangereux ballon ? Vite, rentrez lui dedans pour récupérer le précieux avant de lui lancer (non sans un certain plaisir) délicatement le projectile en pleine face. Toutes ces possibilités d’actions rendent le jeu beaucoup plus profond qu’il n’y parait aux premiers abords, le jeu est simple à prendre en main permettant à tout un chacun de s’amuser immédiatement mais le gameplay est suffisamment riche pour l’on puisse y rester de longues heures et d’ailleurs au niveau du contenu il y a de quoi faire pour s’occuper vu le nombre d’éléments à débloquer grâce à la monnaie que l’on gagne pendant nos matchs endiablés. 

Techniquement efficace, coloré et surtout terriblement fun, Knockout City débarque avec fracas dans le monde déjà bien rempli du jeu multijoueurs compétitif. Une bonne surprise rafraîchissante et bien pensée au fort potentiel qui prouve encore une fois qu’il est possible de s’amuser en ligne sans tuer tout ce qui bouge au fusil à pompe. Alors certes on espère voir arriver plus de modes de jeux et de niveaux mais en l’état il fait partie des expériences en ligne les plus cool du moment. Et si vous avez encore des doutes, téléchargez le sur votre plateforme préférée,  le jeu est jouable gratuitement jusqu’au niveau 25 !  

Chivalry 2

On ne vous fera pas l’affront de se lancer dans la guerre des comparaisons avec le 1er Chivalry sorti il y a 9 ans, car en toute transparence c’était une première pour nous sur les champs de bataille proposés par les équipes de Torn Banner Studio. Pour resituer quand même, le jeu précédent (qui à la base était un mode de Half Life 2) est sorti en 2012 en créant la surprise chez les joueurs qui découvraient une expérience multijoueur originale dans un univers moyenâgeux. Bon, maintenant que nous savons où nous mettons les pieds, on laisse nos AK 47 et nos fusils à pompe au vestiaire car aujourd’hui on va se battre à l’ancienne… et dépêchez vous, on a des têtes à trancher !

« Aiguise-moi ça…”

Chivalry 2 est donc un FPS (l’option troisième personne est vraiment anecdotique) 100% multijoueur qui prend place dans  un moyen-âge fictif, où s’affrontent le royaume d’Agatha, et l’ordre Mason dans des batailles virtuelles sanglantes qui peuvent aller jusqu’à 64 personnes. Mais avant de se lancer vaillamment pour défendre son camp, il faudra d’abord passer votre diplôme de boucher via le tutoriel qui vous apprendra comment devenir la plus fine lame du royaume. Étape importante, cette session d’entraînement montre rapidement les attentions du jeu. Oui Chivalry 2 est un gros défouloir qui nous entraîne dans des affrontements sanglants, mais ce n’est pas pour autant que son gameplay manque de finesse. Proposant des coups verticaux, horizontaux et en estoc (de la pointe de l’arme), le système de combat demande une maîtrise que l’on n’imaginait pas vraiment en lançant le jeu. Mais si les combats sont plus fins que prévus, c’est véritablement quand ils sont couplés avec les mécaniques de défenses basées sur des parades et des contres qu’il montre tout son potentiel. Face à un ou plusieurs ennemis il va falloir faire preuve de sang froid pour réussir à s’en sortir et de talent pour les mettre à terre avant de repartir dans la bataille en hurlant de fierté tout en brandissant votre épée… oui, on peut vraiment le faire en appuyant sur une touche et oui, c’est une idée géniale. Rassurez-vous, le jeu en a encore quelques-unes dans sa chariotte. 

On est tous d’accord, pour combattre il n’y a rien de mieux qu’une épée bien tranchante ou une massue bien balèze – surtout si on les maîtrises – mais si vous désirez varier les plaisirs pour massacrer vos pauvres ennemis, Il est aussi possible de ramasser toutes sortes de choses pour leur jeter en pleine poire. La possibilité de jeter tout ce qui traîne sur ses opposants est une technique bien pratique quand on se retrouve désarmé mais en plus, elle est fun et facile à exécuter. Chaises, marteaux, parchemins, têtes coupées… et même cette pauvre poule qui ne demande rien à personne pourrait peut être vous sauver d’une embuscade. Oui cocotte, on doit tous donner du sien pour défendre le royaume. 

Maintenant que nous savons nous défendre et couper l’armée adverse en morceaux, il ne nous reste plus qu’à choisir parmi les 4 classes disponibles (elle même découpée en 3 sous-classes). De l’archer à l’avant-garde en passant par le fantassin ou le chevalier, vous trouverez forcément le style qui vous correspond. Histoire de différencier notre avatar moyenâgeux, les développeurs ont forcément pensé à tout, en permettant de customiser celui-ci de la tête au pied avec une multitude de possibilités que l’on débloque en prenant du niveau avant de les obtenir en utilisant la monnaie du jeu. Détail qui a son importance, ces modifications ne seront que cosmétiques et n’influencent pas les capacités de votre personnage qui est maintenant fin prêt pour la bagarre.

Que se soit à 40 ou à 64 joueurs, vous pourrez jouer à 3 types de parties différentes sur les 8 (très bonnes) cartes disponibles actuellement. Si pour le moment c’est suffisant pour ne pas s’ennuyer, on espère que de nouvelles choses arriveront par la suite. Très classique le team deathmatch vous opposera à l’équipe adverse dans une bataille sans merci jusqu’à atteindre le score prévu. Rien de fou dit comme ça mais quand on se retrouve à une soixantaine à se massacrer dans une arène pleine de pièges, l’effet est garanti. Plus complet, le second mode propose aux deux équipes de s’affronter en remplissant plusieurs objectifs pour remporter la victoire.  Libérer des prisonniers, piller un village ou encore protéger un convoi, telles seront vos quêtes pour obtenir la victoire dans ce mode qui simule une bataille sans merci avec efficacité. Si vous n’êtes pas d’humeur à coopérer, il vous restera le mode chacun pour soi pour vous défouler après une journée compliquée au travail. Mais qu’importe ce que vous déciderez de faire dans ce nouveau Chivalry, l’habillage de l’ensemble est assez réussi.

Visuellement déjà c’est très propre, les environnements sont bien détaillés et assez variés dans ce qu’ils proposent (champs de batailles sous la pluie, château fort, village de paysans, arène de combats etc…). Les personnages quant à eux sont bien modélisés avec des animations convaincantes. Agréable à l’œil sans en faire trop pour que ça tourne sans encombre, Chivalry jouit surtout d’une ambiance sonore qui fait ce qu’il faut pour rendre tout ça le plus immersif possible même si quelques bugs de son assez réguliers au moment du test dans sa version Xbox Series X venaient un peu gâcher la fête. Les chocs des armures sont bien rendus, les coups portés font vraiment mal et entendre les différents combattants hurler au loin renforcent encore l’aspect intense et jouissif de cette expérience multijoueurs qui nous emporte malgré de petits défauts qui seront sûrement réglés grâce à des correctifs. 

Belle surprise pour ceux qui comme nous n’ont pas touché à son prédécesseur, Chivalry 2 est un jeu multijoueur réussi qui défoule comme il se doit tout en proposant un gameplay aussi accessible que complet. Reste juste à espérer que les développeurs continueront à peaufiner leur bébé pour encore améliorer l’expérience en ligne et que le contenu suivra pour éviter de lasser la communauté. 

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